Cyclotourisme sportif : Haute Savoie Faverges Grenoble Nice à vélo en 2007

Randonnée cyclotouriste à bicyclette

26-05-2007 maj 22-03-2019

De Faverges (Haute Savoie aux sources du lac d'Annecy, le lac le plus salé de france, du moins par ses prix, à Nice.

Un cycliste savoyard sur la promenade des anglais à vélo

Parcours : Faverges (piste cyclable) Ugine 13.5 km (piste) Albertville (D 925) Aiton (41.5 km) chamoux sur gelon, La Rochette Pontcharra Goncelin Tencin Froges Domene Gieres Uriage Vizille Champ sur drac Vif Monestier de clermont col de lus la croix haute Serres Sisteron Mezel, le Chaffaud près de Digne Barreme st Andre les alpes Annot Puget Theniers, plan du var.

Attention peu avant plan du var, deux tunnels extrêmement dangereux : éclairage obligatoire et chasuble réfléchissante, et assurance vie conseillée..

N 202 N 98 promenade des anglais et Nice (443 km)

La fin est mortelle, une véritable honte : essayez toutefois de passer par la route de la Baronne et le long du var, et ensuite pres de l'aeroprt et la piste cyclable du bord de mer, la baie des anges vous accueillera alors, a moins que l'enfer ne vous ait accueilli sur ces routes du var mortelles pour le cycliste

Récit du voyage

de faverges grenoble Nice à véloLe temps gris, les jambes lourdes, le faux plat qui mène au pont d'englannaz semble déjà une côte difficile, mais je fais bonne figure en saluant le Paulo à qui je conte deux banalités : "Alcuni vanno a lavorare et altri a passegiatia ; grazie alla st-Dupont (proncez es-Ti Dou-pont".

Il n'est que six heures du matin et Faverges s'anime déjà grâce aux indigènes se rendant au boulot, eux.

La rivière est noire de glaires de la montagne, charriées par les violents orages de la nuit. Le temps ne me dit rien qui vaille : à Albertville la menace se précise et de jolis éclairs zèbrent les montagnes du Beaufortin.

De fortes odeurs âcres d'herbes mouillées me rappellent les moments où me mère nous emmenait ramasser des escargots, comme si nous allions mourir de faim.

Orage a AitonLa plaine d'Aiton est barrée par un immense rideau noir qui s'avance vers moi, coincé entre les contreforts des Bauges et du Beaufortin, mais au lieu d'accèlerer l'allure, je marque un arrêt afin de fixer le grain sur le Nikkon : De folie, ce grain est en effet, la pluie cingle ma capote bleue, les branches volent, Fanny se cabre, alors que les agents de la DDE ont rentré leur queues de pelle dans le tube orangé. Mais je n'est pas le choix, il me faut rejoindre le village.

Enfin, la boulangère Loana qui fait mine de ne pas me reconnaître compte sa caisse, et moi admire ses mèches blondes.

Une bière, un sandwich caleront mes ardeurs et cette frayeur orageuse.

Repartant vers le sud, un deuxième orage pétouille à Chamoux. J'ai alors le loisir d'admirer les vielles maisons aux gouttières percées dégoulinant sur la chaussée, bien calé à l'abri de l'entreprise de pompes funèbres Mouche. Quand aux miennes de pompes elles commencent à prendre l'eau.

La Rochette se profile au bout de la longue ligne droite où coule le Gelon, et le soleil d'abord timide puis vaillant sèche la route.

Grenoble est contournée sans trop de souci, la circulation étant supportable en l'abscence du flux des touristes, mais les camions en tout genre sont bien roulants : eux.

Un Arrêt non pas au grand casino d'Uriage, mais au petit afin de faire le plein de vitamines, et puis un repas à l'auberge des douze bosses à vaulnaveys seront salutaires.

Pourquoi ce café où le menu à 12 euros est pris entre les travailleurs du bâtiment et Marius un retraité du Tarn, se nomme les douze bosses ?

Vous ne le saurez pas, mais le devinerez certes, en tout cas, confiant ce secret à mon voisin, le contact est de suite sympathique.

Galéjades et récits venant, il me prête même son Lajouile, l'opinel du sud-ouest.

Vizille, champ sur Drac, st bertrand de comminges sont désormais connus et passés sans encombre et dans le calme relatif de ce milieu de semaine.

Les choses sérieuses débutent par le col de lus la croix haute, il est long et chaud ce col sur cette route nationale qui n'en fini plus exposés aux rayons de soleil entre Vercors et Belledonne.

La route nouvellement rafraîchie est agréable à rouler, Monestier de Clermont est désormais tranquille depuis avénement de sa déviation et de l'autauroute qui s'en va déverser son flot de camions et migrants du week end, un peu plus loin sur le plateau du Trieves.

En effet, la route large la plupart du temps, permet aux trucks de rouler sans soucis, passé difficilement mais sûrement le col, la descente est agréable. Changement de versant, changement de climat, l'herbe est passée du vers pomme au jaune, et mme les bovins de tarins sont normandes.

A Serres, après seulement 210 kilomètres , je pose le bivouac dans un camping pourri tenu par un américain dont je ne pipe pas mot.

Âpres une nuit calme, aux accents lointains de la fête de la musique, le départ est laborieux.

Il est 5 h et déjà les camions débaroulent vers le sud, mais l'avancée se déroule bien.

le 45eme parallèleSisteron est jolie, mais il faut filer par la petite route de Mezel, puis Malijai.

Je chemine à présent sur la route des chênes aphrodisiaques, elle ondule dans les 4 dimensions, cette départementale, il fait frais et chaud à la fois, l'odeur des chênes et des pins contribuent à dégager mes broches et ma tête.

Le chafeau : la fontaine habituelle est toujours présente, envahie par une nuée de bambins et leurs instis en goguette.

D'ou venez vous et ou allez vous me demande Julie, la jolie instità la coiffure de mouton noir ?

D'annecy lui dis-je : admiration.. vous partites ya une semaine me lance t elle.

Âpres un instant et faisant mine de compter sur mes doigts ; 3 jours lui lui dis-je en mentant.

Alors : Admiration devant la plastique de mes mollets.

La chaleur se fait à présent sentir, par la route rn 85 calme mais camions.

Le paysage un peu désertique entre ces rochers et la rivière où coule un beau paquet d'eau bleu métallique et un peu déprimant, c'est pourquoi je me prends de passion pour les petites fleurs qui poussent le long des routes et égayent cette avancée.

Des jaunes, bleues, et même des orchidées, et oui, je ne déconne pas, de belles orchidées mauves, et malheureusement peu avant Barreme , plusieurs pierres fleuries dénotant ceratinement un accident à cet endroit.

Car cette route est meurtrière à cause du flux incessant des motos, camions et voitures : Nicolas grand empereur des français, met nous plus de radars stp.

Barreme apparaît à l'occasion d'un élargissement de la vallée.

Je note dans mes tablettes un hôtel des alpes à 28 euros me semblant correct, cela pourrait servir pour une prochaine bambée.

Plusieurs cols se succèdent sur cette Rn 202, en pleine réfection, et les pentes terminales sont rudes sur ce goudron encore fumant, malgré le vent favorable.

Mais ayant faim, je tente a plusieurs reprises un petit menu du jour : St Andre des alpes priez pour nous, ils sont devenus dingues, le touriste les a rendu fou par ici : 16, 18 euros pour un menu du jour, sans le picrate ni le café, faut y arrêter comme dirait Mattei.

Âpres m'etre tapé sur la colonne hier au soir, c'est donc dans les graisses que je taperai ce jour : Me contentant d'admirer les eaux du Verdon qui s'elargit en barrage.

Le col des Toutes aures, mine de rien culmine a 1183 mètres.

il suffit a présent de se laisser glisser par Entrevaux, puis Pujet theniers et par la vallée du var surchauffée et ventée vers Plan du var puis Nice.

Si, la route large est équipée d'une bande par endroits cyclable, permet de rouler en sécurité, malheureusement deux longs tunnels sont horribles et dangereux.

Malgré mes habits de lumière et n'en déplaisent au chauffeur du car qui me suit, je me plante au milieu de la chaussée, protégé de ce fait par ce véhicule.

La vallée s'élargit, la route se rétrécit, elles est a deux voies, mais les cyclistes doivent priez la madone et serrer les fesses.

l'écume des mers : la grande bleue et les avionsMarre de cette route, j'opte pour la route de la Baronne, bien mal m'en a pris, les camions, les indigènes qui regagnent leur pénates ont la même idée, et comme la route est une départementale de 3 m de large, moi je n'en même pas.

N 98 puis Aéroport : je suis aux anges sur cette piste a peu près cyclable le long de la grande bleue.

La fin n'est qu'une promenade entre jolies callypiges qui me font tourner la tête, Adonis en préparation pour le triathlon, palaces, plage déserte.

Et même si je fais tâche avec ma grosse Fanny, mes sacoches et mon gros bide, je rejoins la gare, ou l'on refuse a Fanny de monter dans la train pour plan du Var.

Et bien elle vous montre qu'elle a du courage ma bicyclette puisqu'elle se tape dans l'autre sens les 35 km de la la cohue et des bouchons.

 

Plan du Var : 272 km 482 km depuis la Favergie, hôtel des deux vallées : repos du guerrier