Du léman à Lugdunum en 2008

Le temps est au beau fixe, mais il fait encore frais sta matin, Annecy est passé sans encombre entre clodos et beaux militaires en jogging le long de la promenade lachenal : Ils sont beaux ces militaires aux visages émaciés qui courent par petits groupes.

Par un cheminement tranquille dont le phacochère à le secret : Le pont neuf de Seynod, La grande rue d'Aléry, le restaurant Marocain, , Seynod, la rue du capitaine Anjot, voici Maclamod et la campagne

Par ce qui reste heureusement de belle campagne proche d'Annecy ; Chavanod, Etercy, Hauteville, vallieres , je reviens Les bottes a mandrin dans le val de Fier, en parcourant ce bel Albanais.

Chemin faisant, c'est l'occasion d'échanger avec un cyclotouriste.

Je quitte le Fier et rejoins le grand fleuve à Seyssel.

Par la bandelette cyclable et Chindrieux , voici Chanaz : j'y croise deux randonneuses Genevoises, s'employant sur la route de Compostelle.

Il suffit d'enjamber le Rhône pour cheminer sur une toute nouvelle piste cyclable peu après Lucey.

Elle longe langoureuse ment le Rhône durant plusieurs kilomètres, mais comme elle stoppe, il faut suivre la route départementale, pas si terrible que cela, sauf en certains endroits.

Je retrouve après Virignin, la piste cyclable menant vers Yenne : je quitte les berges du plan d'eau de Gelimieux après un casse croûte dans la sympathique guinguette des lieux, tenu par la non moins affable Nathalie aux formes ma foi suggestives.

Emoustillé par tant de chair fraîche, guilleret je retrouve 10 km de pistes cyclable.

Au pont de groslée n'ayant pas vu la piste cyclable, je passe par la route départementale menant à serrieres de Briord puis Brénaz..., Les grottes de La Balme, Chavanoz, Niévroz....

Mais plus je m'approche de Lyon, plus la circulation s'agite dangereusement. Les centrales nucléaires posées au milieu de la campagne sont presque rassurantes, tant elles en imposent.

A l'approche de Lyon est très dangereuse, mais heureusement à Miribel, par le Parc de Jonage voici la piste longeant le lac, au gué il suffit de suivre par la droite et tangeanter l'autoroute un grand moment : La traversée du périphérique dans un grand huit, me fait perdre la tête, les pédales et le Nord, heureusement un vététiste affable, il en reste me remet sur le droit chemin, Jésus est son nom : Voici Lyon enfin après 218 km.

Il faut alors suivre par l'université : le parc de la tête d or, les quais du Rhône et suivre la belle piste offrant une magnifique vue en travelling de Lyon, tel dans un décor de ciné.

L'équipement est remarquable, mais les nombreux piétons qui se foutent royalement des cyclistes rend la progression chaotique.

A Gerland au bout de la piste, le cheminement est peu évident : je tombe sur les flics sympas et puis un espèce de gorille déguisé en vigile, qui se croit obligé de faire du zèle en me jetant comme un malpropre, trop occupé à téléphoner à sa pétasse.

La foule grouille tel des fourmis au stade, mais il suffit de suivre st Fons centre : par prudence j'opte pour l'ho tel Etap Hôtel au 236 km : La nuit sera calme et apaisante après une bonne branlette permettant d"évacuer les dernières hormones.

2eme jour

Il est déjà 8 heures lorsque après un pantagruélique petit déjeuner, par Feyzin je continue ce beau périple.

Y résidait Madame Régine Chamonin, fille Bernadette de laquelle : je n'ai pas su mettre dans mes sacoches bleues.

Je suis la petite route dominant le rhône, menant à Condrieu et Chavannay.

Le Rhône franchit à Givors, j'y retrouve une bande cyclable le long de la RN 86 pour rejoindre, Vienne entre fleuve, route maraichages et vignes.

Une belle piste nouvellement cyclable après Ampuis, mène à Sablons, en vue de Salaise sur la sanne.

Sablons ! recoucou au Rhône, il suffit de suivre le fil de l'eau pour rejoindre st Vallier par des petites routes.

Après un arrêt au bistrot d'albert, je rejoins Valence malgré plusieurs crevaisons.

Et puis et puis je n'échappe pas à la Rn 6 afin de rejoindre Valence puis montelimar.

Par la vallée du jabron voici la Bégude de Mazenc et puy st martin au pied du Vercors.

3 eme jour

Le parc de Puy st Martin est certes confortable, mais des 5 h du mat' il faut s'abader, c'est par le traditionnel chemin des écoliers que je rejoins Grenoble galérant avec un jeu de chambres et pneus à air made in saloperies.

Heureusement je retrouve un vélociste à Chabeuil.

La Rn 536 et la piste cyclable menant et traversant Grenoble durant 50 km est agréable d'autant plus que le revêtement est parfois neuf..

La Favergie sera à nouveau atteinte en soirée.