Du léman à la mer via Lugdunum : la Via Rhona : On the camino again
Récit d’une randonnée à bicyclette de : Guelf al mare en novembre 2009
Depart des oiseaux migrateurs le 27 novembre 2009 des Saintes maries de la mer , depuis la digue a la mer
Le temps est gris et menaçant en ce 23 novembre alors que nous nous dirigeons vers le Sud, Fanette and I, par le rond point du Cern et la route du Mandement.
Passé l’effervescence de l’essence des frouzes regagnant les entreprises genevoises, afin de gagner leur croûte, nous voici sur la piste cyclable par Satigny, Russin, la plaine, pour passer la frontière à Chancy.
Valleiry marque le début du balisage officiel de cette ViaRhona , balisage constant dans le département cher à Bernard Montel.
L’avant pays haut savoyard situé entre le Vuache et le jura, est calme, la cueillette des fruits est terminée, les agriculteurs soignent les arbres et labourent déjà les champs : la nature se prépare tranquillement à affronter l’hiver.
La circulation automobile est assez calme, en cet automne, mais le danger semble venir des éléments naturels pour cette fois, en effet : de violentes rafales de vent, manquent de m’envoyer en enfer dans le défilé de l’écluse.
Après 53 km, voici Seyssel, la ville est calme, quelques mamies remplissant leurs paniers de courses alors que les retraités taquinent le goujon en bordure du Rhône.
Le temps se fait de plus en plus menaçant : La montagne des princes à gauche et le grand colombier à droite sont noirs de nuages, la pluie vient a présent frapper le sol : Mais de capote je n’aurai nul besoin.
Le kilomètre 56 marque le point de rencontre entre le Rhône et le Fier venu de Thônes via le lac d’Annecy : je roule à présent en Savoie, le balisage de la Viarhona a alors disparu, curieux isnt :
" Et si le Sarko avait finalement raison de vouloir foutre un grand coup de pied dans la fourmilière, ce découpage et cloisonnage qui tourne parfois a l'absurde comme ici ".
Cette route de l'avant pays savoyard est assez calme, mais son étroitesse et la vitesse de certains camions et dingos sur 4 roues est inquiétante.
La fameuse ViaRhona est à nouveau empruntée à Chanaz : Les balises sont de retour, mais la voie est indiquée fermée : "Que neni" c'est mal connaitre le phacochère pédalant.
En effet, malgré les travaux de réalisation d'une nouvelle usine à fabriquer le courant, ça passe sans aucun souci.
Seul au monde entre No man's' and et eaux, j'avance tranquillement.
Un instant les moutons me servent de compagnie, et j'avance en louvouyant tranquillement entre Rhône et Bugey, jusqu'au Pont de Groslee.
J'essaye de longer le fleuve sur le chemin caillouteux, mais c'est une fausse piste et il me faut retourner sur la route, ma foi assez calme.
Aucune trace de la piste cyclable promise, le rond point de Lagnieu marque le début de la Plaine de l'ain.
Voulant ignorer la carte, je pars complétement à l'enver, et doit galérer pour retrouver la bonne route .
Les fumées de la centrale du Bugey me servent d'étoile du berger dans la nuit noire et dangereuse.
Heureseuemnt que je connais un peu la caontrée, et c'est par Thil , st Maurice de Beynost , sa zone très touristique et Miribel que je retrouve mes marques
En effet, le parc de Jonage et le gué au dessus du lac sont mes points de repères.
C'est entre bites dangereuses et barrières qu'enfin je pose mes sacoches auFormule 1 de Vaulx en velin : " Ouf place ya encore "
216 kilomètres tout de même en ce jour.