Tour de la haute Savoie cyclotouriste

Randonnée à bicyclette autour de la haute Savoie 2010, de Claudio

Parcours du tour cyclo-touriste de la Haute savoie 2010

Dimanche 4 juillet 2010 : Jour du seigneur, donc jour de repos pour les chrétiens, et jour de gloire, peut être pas, mais jour de grosse bambée pour le Glaude : ce mécréant, sur les routes de Haute-Savoie.

Après la folle nuit Meyrinoise, les espagnols locaux ayant fêté la victoire de leur squadra gialla toute la nuit, il est à peine 5 h , lorsque Fanette and I, sommes on the road again.

Le petit matin est chaud et calme, seul les coquelets du jardin alpin s'époumonent à saluer le lever du jour, alors que les noctambules attardés déambulent téléphone collé a l'oreille.

C'est par la route de la gare, puis le pont de Butin, Chancy, Le petit et le grand Lancy, le terminus du Tpg , Troinex , le pas de l'échelle, que je prends le départ virtuel a Reignier ayant soigneusement contourné le Saléve.

Les appuis sont incertains, la tête embrumée, le foie patraque. Cet état général est peut être du a une Pollution bien sensible, car il plane en effet une drôle d'odeur, rappelant celle du désherbant : c'est ça l'ozone.

Quoiqu'il est soir voici Reignier au km 27. "clic-clac photo souvenir" de cette citée dortoir de frontaliers, clac dans les chaussures, c'est par le bosse d'Esery que je regagne la Muraz, quittant ainsi pollution et frénésie.

La bosse menant à Arbusigny bien que très difficile est endorphinatoire dans un beau vallon, offrant sur ma droite une vue imprenable sur le Mont Salève, tout de verdure. Au village, quelques pas de danse sont nécessaires afin de dénicher la bonne route menant au col des Fleuries.

En effet, le paradis des randonneurs se mérite sur ces petites routes vicinales sans trop d'indication.

Passé la Route nationale et l'autoroute, nous sommes sous le massif des Glières dont Thorens, la capitale permet de retrouver la civilisation. Une grosse pensée pour les maquisards morts sur ce plateau. Et puisque le Glaude fait dans le culturel, il n'oublie pas de jeter un œil sur le château de Thorens ou naquit saint François de sales.. Après une belle descendre réparatrice vers le Plot, il faut remonter vers Groisy par une bosse assez indigeste.

Si le cheminement vers Cruseilles est verdoyant, entre futaies, jardins et prairies, quelques combes et bosses durcissent les cuisseaux.

Ça y est voici Cruseilles, ou rencontrant deux espèces de vieux cons de couraillons pas très causant il faut grimper vers le Salève, qui ma foi est escaladé relativement tranquillement dans cette belle foret de résineux.

La descente, sur le coup de midi, est très impressionnante : chaude et rapide, alors que les cyclos de tous poils s'escriment à vouloir l'escalader.

Et comme chaque dimanche, Collonges sous Salève grouille de sa foire à la couillonade : filons vite d'ici. Mais les raidillons assassins menant à Presilly, sous le Salève sont très indigestes comme apéritifs, d'autant plus que la chaleur devient insupportable.

Dans le village de Pressilly, une course cycliste se prépare ; ZZ, y officiant, j'y gagne une bière gratuite. Les collines de l'avant pays savoyard sont agréables et verdoyantes, même si callipyge de Marlioz n'y est pas, volets et fenêtres fermées, à moins que la belle ne dorme encore .

Pas facile de rejoindre la combe de Sillingy et puis Clermont sur ces routes de campagnes écrasées par cette canicule.

Le château de Clermont ne sera pas encore visité cette fois ci : Juste un glance et me voici à Droisy qui se targue d'être la montagne des princes et d'une certaines princesse que j'ai bien connu dans une vie antérieure, marque le sommet de ces monts savoyards, et la plongée sur Seyssel, en vue du grand colombier est la bienvenue. N'étant pas que des bœufs, nous marquons un arrêt Heineken dans un bistrot de Seyssel, entre clients et bistrotiers affalées et incrédules sous les applaudissements des cigales : car effet peu de gens le remarque mais les cigales sont présentes en Haute-Savoie.

La rentrée vers le lac par le chemin des écoliers : Le val de fier, les bottes à Mandrin et Rumilly ne souffre d'aucune anecdote, si ce n'est un arrêt obligatoire du à une averse violente et prolongée du coté de Boussy.

L'orage ayant chassé baigneurs et badauds des bords du lac et des routes ; Annecy est passé sans coup férir.

Cependant la côte menant à Talloires par le col de Bluffy relevé plutôt du masochisme, malgré la vue bien entendu endorphinatoire sur la gouille. Fanette, réussit à se faufiler dans le rond point de Doussard, complètement bloqué par tracteurs et caravanes, suite à une différents entre les bouseux du canton et les gens du voyage

Elle regagne tranquillement l'Englannie sur verdure dans l'indifférence générale.

Il doit bien être 21 heures suite à ces 254 kilomètres arpentés ce jour