Récit de la randonnée 2011 de Faverges à Derborence : étape 2 : Genève - Derborence

Lundi 20 juin 2011 : 168 km

20-06-2011 maj 14-04-2014 Fiche contact

Pont du mont blanc GenèveAlors que la Jo, part au boulot, fannette and I, sommes en partance pour un neime voyage d'étude.

Il nous faut affronter la frénésie lémanique en ville de Genève.

Si le tram déverse assez bien les travailleurs de Meyrin vers le centre, le pont du Mont Blanc grouille : car y convergent les fruzes venus de France voisine, en voiture, auxquels s'ajoutent les cyclomoteurs, pas mal de vélos ainsi que de nombreux piétons.

Entre les pendulaires qui pendulent, heureusement quelques joggeuses ondulent agréablement sur les quais en direction de Corzier alors que le jet d'eau n'erecte plus.

La route d'Hermance est toute aussi agitée, à cause de la rentrée des classes.

Ouf, La campagne est plus calme du côté de Nernier et Yvoire

Une nouvelle pistolette cyclable de 1200 m permet de rejoindre plus agréablement Corzent à thonon.

Motivé, je me tape la monstrueuse bosse menant à Publier, dont les 300 premiers mètres doivent avoisiner les 15 % voir plus certains jours.

Evian la richissime cité des banquiers est passée sans encombres, mais la D 1005 vers st Gingolph est de plus en plus pourrie et désagréables à bicyclette, alors que de nombreux trucks l'arpentent.

La pause traditionnelle de midi est à Port Valais au km 85.6 ,un joli endroit fort sympathique.

Dévorant mes sandwiches, j'ai le plaisir d'écouter les swisitudes des indigènes.

Et puis, il faut bien repartir, vers Martigny, tout en remontant le Rhône, poussé par un fort vent de dos.

Le km 152 km à Sion marque le début de l'ascension finale.

Courage, il faut à présent s'employer : La première partie sur une route très circulante et en plein soleil est très désagréable jusqu'à Conthey au km 5.

Juste le temps de faire ouf, une grosse bosse nous attend, et au km 8.7, le verrou qui boucha la vallée durant deux siècles, permet d'accéder au replat.

La route, peu large est coincée entre le rocher à droite, et les abysses , 400 m plus bas, simplement séparé par un muret de 30 cm.

La circulation automobile est minime, seuls quelques alpagistes l'empruntent et quelques randonneurs, et au détour d'un virage, une bête grise de forme assez effilée et allongée passe subrepticement devant moi : est ce un loup ? peut-être, en tout cas cela y ressemble.

Il est 19 heures lorsqu'au km 168 km et 16 km d'efforts, je pose les sacoches dans ce chalet auberge.

L'auberge est typiquement suisse, puisqu'elle est tenue par des portos, et que la télé débite sans discontinuer les programmes débiles de TF1, sous les yeux des journalistes de RSR sans états d'âme, visiblement en goguette dans ces lieux.