Passy pied du mont blanc Genève le long de l'Arve à VTT

le 08-11-2011 maj 04-02-2012 Fiche contact

Récit du 30 octobre et 1er novembre 2011 à VTT le long de l'Arve.

Deuxième jour

paysage du fancigny en 2011

La température est douce pour cette Toussaint 2011, seules quelques brumes évoquent l'automne.

Ce n'est plus l'été de la saint Martin mais le début d'un dérèglement climatique.

Nous décédions malgré le temps qui s'écoule comme l'Arve, impassiblement, et remonter encore un peu la rivière en direction de Passy.

Cette fois ci au pied de la bosse et du mur menant à Servoz, nous décidons sagement de reprendre le chemin du retour des écolier.

Le faux plat, bien sur descendant à présent favorise l'avancée, mais patatrac lors d'une courte remontée alors que tel le coq, je me dresse sur mes pédales servants d'ergots, la chaîne craque : guidonnage mais pas carnage, nous rétablissons la situation en évitant la pongée avec les truites saumonées de la rivière.

Un vieux con de cyclo, sexagénaire qui passe, n'en a cure, obnubilé par la moyenne et pressé de rejoindre sa vieille restée aux fourneaux : il a déjà raté la petite messe, il ne va pas rater l'apéro et la dinde aux marrons.

Instinct de survie aidant, je retrouve au fin fond de mes sacoches, un vieux dérive-chai ne : Mais voila pas facile de réparer lorsqu"on est énervé : Mais heureusement un jardinier indigène qui est cyclo à ses heures, m'aide, ouf Dieu merci il se trouve encore sur cette terre des gens serviables.

Et nous voici à reprendre la route tranquillement, alors que le soleil qui a passé la barrière des ces autres montagnes environnantes a atteint la vallée, mettant en valeur les couleurs d'automnes des feuillages.

L'avancée commence à et re plutôt longue bien que a nature soit splendide, et certains endroits en pleine campagne, remarquablement préservée.

Nous n'avons pas l'impression d'être dans ce monde de furie pourtant si proche : comme quoi ces zones naturelles sont indispensables à notre équilibre et celui de la nature.

Nous sommes inquiets car le jour commence à décliner dangereusement alors que nous arrivons au bout du monde de Genève : il nous faut à présent remonter vers Meyrin par le centre ville.

Heureusement que la cité est bien équipée de bandes cyclables et notre parfaite connaissance des lieux nous évite quelques pièges et nous permet d'arriver encore une fois de plus vivant : bien que mourir un jour de Toussaint pourrait ouvrir les portes du paradis.

Mais comme disait mon grand père, autant aller en effet, car "Ci sone tutte le putane in inferno "

Epilogue

Le Glaude : Claudio de la Faverges

 

Etape Une