Cyclotourisme : Cyclotourisme : le Tour du lac Léman dans le sens horaire en octobre 2011

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04-10-2011 maj 23-07-2013 Fiche contact

Grande Premiere pour Fanette en ce mois d'octobre ensoleillé : La voici partie pour son premier tour du lac Léman.

Le jour se lève à peine lorsque nous nous dirigeons bon an mal an vers le centre ville de Genève, et le pont du Mont Blanc.

Alors que la ville s'agite, nous nous frayons un chemin parmi les golden boys en habits sombres, les callipyges blondes à bicyclette, les maria, les travailleurs frontaliers en bagnoles.

Double Premiere donc, puisque le claudio essaye de boucler son premier tour du lac dans le sens horaire.

Nous rouletons tranquillement le long du lac, jusqu'a la station Agip pour attraper le balisage 50 de la suisse à vélo.

Ouf, la frénésie se calme, passé le bout de l'aéroport englué dans les bouchons de fruzes, la campagne vaudoise est plus calme et verte.

La Bathie, celigny Founex sont arpentés, parmi les bourgeoises promenant médor, alors que leurs foutu banquier de mari est en ville......

A Gland nous suivons la route du vignoble, plus chargée, pour rejoindre Aubonne par quelques faux plats et bosses, ma foi assez usantes.

Le vignoble semble avoir déjà été vendangé, des odeurs de vinasses émanant des caves en témoignent.

Fanette me demande de stopper et de photographier le magasin Colnago d'Aubonne.

Encore un petit coup de rein et nous voici a Lully, nous sans avoir joué comme a chaque fois les G pépé S en mettant sur le droit chemin, un golden boy Lausannois.

Nous jouons le lièvre de la Fontaine en louvoyant et siestant le long des rives du lac, au plus près et parfois même les pieds dans l'eau

Le chemin est parfois interdit aux deux roues, et jouons les bipèdes, parmi les mamies profitant des derniers rayons de soleil de 2011.

Quelques belles paires fesses, couvertes de peu de tissu, se dorent au soleil pour notre plus grand plaisir, le lac rivalise de bleu avec le ciel, la brume enveloppant ces deux tableaux.

Petit oeil jeté sur l'abbatiale de st sulpice afin de me faire pardonner ces pensées impures, nous rouletons le long la baie de Lausanne, Montreux Vevey aux allures de cote d'azur, alors que de nombreux joggeurs s'affutent.

Nous voici à villeneuve au début du lac, le rhone déverse ses eaux vertes, mais pour encore combien de temps ?

La camargue suisse est calme, les cols verts, canards huppés ont remplacés les callipyges de Montreux.

Il nous faut nous adapter au retour de la circulation à st Gingolph parmi les camions bennes fracassant la route D 1005 assez stressante.

La voie du Tonkin est toujours à l'état herbeuse, au grand dam des défenseurs du train.

De piste cyclable ou bandes toujours pas, sauf dans Evian centre.

La circulation assez fluide au début s'intensifie alors que nous approchons de l'heure du thé et des sorties de travail.

Thonon est passé sans coup férir par le port de Rives : Pas le temps de passer voir mon ami Jean Paul Morin.

Au diable les filets de perches , les villages du bord du lac sont calmes et enveloppés d'une douce lumière rougeoyante.

La lune commence à se moquer de nous en clignant de l'oeil, annonçent l'arrivée du soir.

Le soleil se posant doucement sur les Monts du jura embrase le ciel : le lac est endorphinatoire, mais la route entre Hermance et Genève n'est pas drôle du tout :

Peu large, chargée de voitures, démunies de bandes cyclables, à cause des nombreuses nouvelles constructions : Il faudra passer autre part à l'avenir.

Ahurissant la vitesse à laquelle l'obscurité tombe dès le soleil disparu, la nuit est à présent noire, et ce n est pas la petite lampe de fanette qui suffit à me monter la route.

Nous sommes effarés par la quantité de cyclistes roulant sans éclairage , sans chasuble et sans casque et pour certains téléphone à lla main.

Les sémaphores ne sont qu'une vague indication pour certains cyclistes.

Voici enfin le pont du Mont blanc et la gare, ou malgré les bandes cyclables il faut rester très concentré.

 

Balexter-Meyrin est plus que délicat à passer, seul une parfaite connaissance des lieux permet d'arriver vivant

21 heures ouf nous grimpons l'escalier de la rue Gilbert.

Amore : pas encore veuvce : vite un perrier..