Et puis ; on the road again, par la route , dite : Suisse et sa banlieue rouge direction saint Cergue, le jura et la France Voisine.
La campagne genevoise est certes magnifique, calme, malgré le ronronnement des bagnoles des travailleurs plus ou moins frontaliers, s'en allant gagner leur pitance dans les entreprises locales : Mais nous nous serions bien passé de ces zigs et ces zags et ces gourances.
Finalement nous abordons la fameuse côte menant à la Givrine. Si en théorie elle n'est pas si terrible que ça : elle devient vite pénible voire galère à cause des deux cent livres du Claudio et d'un chargement pesant.
Mais l'ombre et l'odeur bienfaisante des sapins sont endorphinatoires, et c'est finalement sans encombre que nous atteignons saint Cergue, la Givrine et la Cure en même temps que le train rouge.
Nous sommes ensuite contraint de suivre un moment le RN5 juska Morez, sans soucis cependant.
Nous suivons alors la D 126 , baptisée vélo-route et réservée exclusivement aux déplacements doux.
En effet, si le déplacement est doux et endorphinatoire le long de la Bienne et le chemin de fer, il se durcit tout à coup et cabre pour sortir de la combe.
Hi-Han, hô hisse, la bosse annoncée à 14 pour cent est plutôt longue, environ 1000 m d'un effort total le temps d'un test à l'effort comme dirait le médecin qui me suit.
C'est vivant que nous arrivons au sommet de cette brôve .
C'est ensuite par une succession de bosses et de creux, certes pas très raides, mais éprouvant que nous atteignons Claireveaux.
Marre de galérer et visiblement très en retard, nous choisissons le chemin le plus court et le plus facile, qui, logiquement est la route empruntant le fond de la vallée dite Route nationale
Lons le saunier ; enfin, en serrant les fesses et en priant la madone , la galère est presque terminée, mais il faut encore pas mal de stress et de mémés Ps pour dénicher Renfin l'hôtel.