Randonnée De la Savoie à la Vallée du lot : Etapé Douze
de Pézenas à Arles par Sète, la Camargue Gardoise et ViaRhôna : 142 km
Subrepticement sortis de la zone de Pézenas, à l’instinct et avé la Micheline carte, nous voici sur la route de Mèze en direction de l'étang de Thau, longeant plus ou moins l’autostrade.
Nous réussissons, non sans mal, à dénicher 
la bienvenue voie verte qui permet de rejoindre Balaruc, en évitant le stress de la grand route.
En effet, celle ci est jolie et pratique, comme en témoignent les nombreux cyclos qui l'arpentent.
Magnifique vue sur l'étang de Thau et le mont saint clair, et puis à Balaruc nous bifurquons vers Frontignan pour retrouver une grand route assez infernale.
Mal nous en a pris car après un tour de ville, la route devient infernale.
Petit arrêt à Vic la Gardiole, à l'heure où quelques cyclistes bataves cherchent bières à leur goût, sans même me voir.
Nous suivons alors le chemin des écoliers dit : Viarhona enfin balisé en Occitanie et Paca par : Palavas, Carnon la grande Motte.
Ce n'est pas ; dimanche à la campagne, mais dimanche en bord de mer, les estancos et gargotes sont pleines à craquer.
Il fait beau, mais tout à coup le vent devient plus violent, et un coup de tabac bref mais efficace s'abat sur les plages du golfe du Lion, et tels des volées de moineaux, les plagistes s'envolent d'un seul élan, laissant I bagnigni désespérément seuls sur leurs perchoirs.
Laissons la plage déserte, aux romantiques :, Grau du roi et Aigues mortes sont également vidés de leurs visiteurs du dimanche.
C'est très tranquillement que nous arpentons le canal du Rhône à Sète en direction du Nord.
Saint gilles est, disons .. comment dire .. glauque .. nous filons doux par Gimeaux en pleine Camargue, déserte et endorphinatoire seuls les encouragements des batraciens et de quelques bovidés, cassent le bruit du vent dans les herbes folles;
Retrouvant le Rhône par le fameux pont de Trinquetaille ; Arles est atteint comme la tarte : Mémé repose non pas en paix mais dans la chambrette.
Ce seront ensuite trois jours de repos du guerrier entre : gargotes, glaces à rafraîchir, marche à pied, et visites culturelles de la ville :
Pour 12 euros seulement, on a fait : les arènes, le musée Riattu, l'exposition Baldini, le théâtre antique, et même les saintes Maries de la mer , et aussi fait caca et accessoirement l'amour.
Rentrée en favergie by train sans aucun souci malgré les menaces de gréve.