Étape 1 le 23 juin 2012 Thonon les Bains - Le grand bo

Le temps estival procure uen douce sensation d'autant plus que le Vent est favorable.
Pause dej sympa aux  Gets
Peu de vélo dans mon sens, beaucoup de groupe en sens inverse
Col de Morzine, puis des Gets sans problème.
Montée de taninges / Cluses facile

Col de la Colombiere 17 kms
Vent contre en début de montée
Première difficulté
Halte obligée à 4 kms de reposoir
Première pente à 9/10 %
Temps tjs clément, vent plus faible avant le reposoir
Halte sympa au bar du Reposoir
Cyclo hollandaise pour Le plus grand nombre de montée (certains roulent très bien)
Après le reposoir, l'enfer sur terre 7 kms de montée à 10% de moyenne
Grosse défaillance après 5 Kms 1 heure pour faire 5 kms
2 derniers kilomètres faits à pieds, car très grosse crampe jambe droite
Les hollandais montaient tjs à un rythme soutenu
Petite pause au col, mais descente accompagnée d'un autre cyclo, très vive sur le grand bo
Je dors là ce soir car il est 19 heures et la clusaz est encore à 10 kms, dont 5 de montée
Hôtel très cool, connu depuis longtemps, avec les mêmes patrons
Une petite baignade, un repas gargantua (tartiflette) match (déconvenue) et dodo
Demain il fait aller mieux car la montée du col de la colombiere à été trop dure
(faire moins de kilomètres, moins vite, et rouler plus longtemps donc partir plus tôt)

Étape 2 : 24 juin 2012 Le grand Bornand / Bourg St Maurice

Très beau temps
Départ matinal pour faire sa route dans les temps, et éventuellement récupérer les kms manquants
Il fait très beau :
J'arrive sans problème à la Clusaz
Ce n'est pas difficile de remonter en selle
Je passe la Clusaz sans encombre, direction les Aravis
Je connais bien la montée (en voiture)
C'est très joli, il y a beaucoup de cyclo, l'ambiance est bonne
L'ascension se fait à un train lent.
Je maîtrise les battements de mon cœur, conjugués à une petite vitesse (155 battements, 9 kms/h)
La pente moyenne est de 6%
J'arrive en haut du col sans essoufflement.
Je m'alimente d'une barre énergétique.
Bref, je gère mieux ma route qu'hier (moins vite, moins de battements, plus de nourriture)
Super ambiance au col des Aravis car une montée avec route fermée est organisée depuis la Giettaz
Je descends donc prudemment car beaucoup de cyclo montent en sens inverse
J'attaque depuis Flumet le col des Saisies (13 kms) : Les kms avec les pourcentages sont indiqués.
Un cyclo sympa fait un bout de route avec moi il connaît bien les mieux et me décrit les cols à venir (ça monte beaucoup en résumé)
De toute façon, faut monter
Le col est très joli, avec des pentes sévères (8-9%) et des replats salvateurs
J'achète à manger à st Nicolas de Chapelle et recharge en haut.
Je mangerai plus haut pour couper la montée
Je mange dans un petit coin de paradis, le long d'un cours d'eau très vert
2 petits merdeux de 13 ans me doublent
Dernière ligne droit pour les Saisies (4 kms)
La station des Saisies est moyennement belle l'été
Je prends un sandwich dans une baraque remplie de cycliste
Je croise notamment des hollandais qui font la RGA (on se croisera jusqu'au sommet de l'iseran

Ascension du Cormet de Roselend


Mon collègue cycliste m'avait donné un petit conseil pour éviter quelques kms - c'est tjrs ça de gagné.
Je commence l'ascension à un petit rythme - la borne marque 19 kms
Je fais une halte tous les 3 kms, qu'importe mon état - je monte avec 2 constantes 160 battements et 8 kms/h
Les pentes sont sévères, très sévères
Je sais qu'il y a un hôtel en haut du col de Meraillé (11 kms quand même)
Je peux y dormir si je n'en peux plus
je monte, les kms s'accumulent, les jambes tournent
Je suis au bas du col à 14 h et prévois 2 heures d'effort jusqu'au barrage - finalement j'arrive à 15 h 30, en forme
Une petite pause au café - je regarde le défilé du Cormet de roselend, et notamment une rampe qui amène directement en enfer
Je repars à 16 heures
Il reste 8 kms
Les 2 premiers sont plats, voire en descente
Puis la rampe démentielle
Puis le défilé entre 2 pics rocheux, puis encore des pentes encore sévères
C magnifique car on roule sur des flancs de montagne
Les vaches sont à la traite (fromage de Beaufort)
Le dernier km est facile, et voilà le col qui se présente
Je fais une petite pause, et enfile mon coupe-vent à manche, et mes gants
Je parle avec un groupe de cyclo qui fait la RGA
On fait les mêmes étapes
Je file assez rapidement du sommet car il fait frais (bcp de vent - favorable) et je suis trempé de sueur
La descente sur Bourg St Maurice est très sauvage
Les pentes sont similaires
La route est moins bonne
Pause sur la place de l'hôtel de ville, le temps de trouver un hôtel
J'en trouve un à côté, plein de ... cyclistes !!!
Étirements, repos, pâtes au resto d'a côté et dodo
Le lit est trop petit en longueur - c chiant

Étape 3 : 25 juin 2012 Bourg St Maurice / Lanslebourg

La pluie est tombée une bonne partie de la nuit, et sta' matin' le ciel est très couvert, complètement gris et bouché.
La température est fraîche en plus.
Je prends un petit dej de circonstance à l'hôtel, à côté de cyclistes hollandais qui remontent la RGA (c'est plus dur à mon sens - ça se confirmera dans l'iseran)
Je me rends compte qu'il y a beaucoup d'organisation (camionnette avec remorque vélos) tous les hollandais ne montent pas en selle en raison du temps.
Quant à moi, la question se pose pas, bien qu'ayant dormi presque en face de la gare.
Je fais un petit crochet par la poste, pour renvoyer at home une tenue complète, qui pèserait trop lourd dans mon sac
J'ai donc qu'un cuissard et un maillot propre pour 2 jours
Et compte tenu de la montée et de l'humidité, ça va être limite en matière  d'hygiène 😄
mais le poids est l'ennemie du cyclo en montagne

Au programme du jour, col de l'iseran
À la sortie de Bourg St Maurice, un panneau annonce : Iseran 43 kms.
Sous la pluie
Les pentes sont annoncées douces, le col titre 4.5 %
La sortie est très roulantes, et la semaine de travail ayant reprise, beaucoup de camions me doublent très près
Les Ardéchois me doublent (en voiture, vélo sur la remorque.)
La pente se durcit rapidement pour attraper facilement les 7-8%
Après 10 kms, la route prend des lacets typiques de montagne, très jolis (il pleut tjs donc on voit rien)
On va au fond de la vallée
Grosse pente (9%) au dessus de Breviere
Le barrage est juste en dessous, mais on ne voit rien car il pleut tjs et y'a de la brume.
Je suis trempé sous mon vêtement de pluie, j'ai peur d'avoir froid, l'altitude indique 1600 m
La route se divise entre Tignes et Val d'Isere
Les pentes sont raides, la vitesse se dégrade. Je monte à mon rythme. Je suis bien dans mon effort, malgré la pluie, je profite bien de ma journée.
L'arrivée sur Val est très dangereuse pour les cyclistes, car il y a de nbx tunnels et autres paravalanches
Les tunnels ne sont pas tous bien éclairés, dont un est en forte pente.
Après le dernier pont, ou je le sens bien seul, j'arrive à Val d'Isere
Un gros rayon de soleil baigne le village - c très mignon.
Je commence à avoir froid, et suis trempé (de sueur, il ne pleut plus depuis environ 1 heure)
Je parle 5 min avec les ardéchois, qui ne sont pas tous montés en vélo.
Il fait froid, je m'arrete dans un petit resto pour me restaurer, et me réchauffer il est 12 h 15
Je suis monté à bonne allure finalement (j'avais prévu de repartir à 14 h, ce sera 1 h plus tôt)
je me change complètement pour je pas manger mouillé, mais j'ai quand même froid pendant le repas - je redoute le moment de sortir du resto
Je remonte en selle à 13 h
Je suis suréquipé (tee shirt manche longue, manches, coupe vent)
Étonnamment, il fait doux quand je sors
Je pars seul en direction du fond de la vallée. Une borne indique 14 kms
C parti pour un long pensum, que je crois accessible
C sans compter sur un vent de face sur une longue rampe à fort %
Donc les efforts sont à fournir
Je suis bien dans mon effort, et avale les kms à rythmes élevés (battements 155 / 9 kms/h)
Mais c long tout de même
L'altitude s'élève, le vent forcit, les pentes aussi, la neige sur les côtés. Bref, c dur et hostile.
Mais je n'ai plus froid et ai tout enlevé, pour garder des habits chauds au dessus 2770 m d'altitude, avec du vent ça risque d'être frisquet
Ça y est, suis dans les 3 derniers kms
2 cyclistes me doublent à une allure forte, malgré une pente de 8%
Un autre finit avec moi, plus poussif (comme moi)
Le dernier km est dur, mais le vent me pousse un peu
Enfin le sommet (je l'avais en ligne de mire depuis 5 kms)
Au sommet c'est l'enfer sur terre
Il y a un vent dément, tourbillonnant
J'ai juste le temps de faire une photo souvenir, de prendre les ardéchois devant le monument (c injuste, ils sont montés en voiture)
Je m'habille chaudement, dans un vent dingue et file vers Modane
La descente est très désagréable car le vent remonte de la vallée (maurienne)
Les pentes sont vertigineuses, il n'y a pas de parapet. Je flippe et descends assis sur mon vélo, pédales décrochées
C super long et crispant - je sens ma nuque se durcir
C donc plus fatiguant de descendre que de monter
Je croise quelques marmottes, en entends d'autres. Je suis dans le parc de la Vanoise.
Enfin, après quasiment 1 h de descente (pour 2 h de montée), j'arrive à bonneval sur arc
Modane est à 43 kms, tout en descente, selon un petit groupe de locaux (excepté 1 km du col de la madeleine)
C sans compter sur le vent très désagréable.
Je dois pédaler, même sur une pente à -1%
Je suis fatigué.
La descente est très jolie, le long de l'Arc.
Mais le vent vient à bout de mes forces et je m'arrête pour la nuit à lanslebourg (23 kms de Modane)
L'étape du lendemain sera rallongée d'autant mais qu'importe, elle était que de 34 kms
L'hôtel est rustique mais accueille très bien les cyclistes en bout de piste.
Étirement, repos, repas et dodo

Étape 4 : 26 juin 2012 Lanslebourg / Valloire



Auj, petite étape, pour se préserver une plage de repos
Le temps est très couvert, et c'est encore pire en direction de la vallée.
La propriétaire de l'hôtel dit que le nuage va se lever.
Je préfère cependant me reposer à l'arrivée plutôt que le matin, donc je pars en direction de Modane (qui est à 23 kms)
Je me dis avoir bien fait de ne pas y aller la veille car la route est encore longue finalement, avec une partie montante.
Je croise un fort perché à flan de colline.
Je croise aussi beaucoup de cyclo qui montent en direction du col de la Madeleine, voire du col de l'Iseran via Bonneval sur Arc. Ça monte sur au moins 50 kms, avec des pourcentages vertigineux après Bonneval
Mais le vent très fort souffle dans leur bon sens, donc pas dans le mien, et malgré la pente de 1 à 3 %, il faut pédaler pour rejoindre Modane.
Je me dis encore que j'ai bien fait de ne pas y dormir car c'est pas exceptionnel comme ville.
Je suis la rivière Arc jusqu'à st Michel de Maurienne.
Le vent redouble d'intensité. C'est très fatiguant et déstabilisant.
La route est quelconque, coincée entre l'autoroute en surplomb, la voie ferrée.
Heureusement, peu de voiture ou camion ne circulent.
C pas génial
Depuis St Michel de Mau., j'entame l'ascension du col du télégraphe.
12 kms, à des pourcentages de 6 et plus.
Mais la route est jolie et beaucoup de vélo partent dans cette direction
Je prévois 2 h d'ascension, ce sera finalement 1 h 30, avec 2 pauses pour s'alimenter.
La montée se passe bien, je roule avec une groupe de cyclo, puis seul, puis un autre ...
2 cyclistes me doublent en plein virage à une vitesse folle. J'avance vraiment pas (9 - 10 kms / h pourtant)
Il fait désormais super beau et chaud, il n'y a plus trop de vent
Mon hôtel est à l'entrée de Valloire,  ma chambre est prête, donc à moi le repos total, après une bonne séance d'étirements (le kine de Valloire est malheureusement en vacances)
Je visite le village, glande en lisant le journal, regarde monter les vélos vers le Galibier, admire ceux qui en redescendent.
Repas léger et délicieux, et dodo tôt car demain est une grosse journée.
J'ai vu au garage à vélo 2 machines Trek derniers cris magnifiques (à dérailleur électrique). J'espère que le père Noël sera gentil avec moi car je veux les mêmes (mais avec un plus gros développement car je suis poussif en montée)


Étape 5 : 27 juin 2012 Valloire / Guillestre

Départ matinal pour une journée de grande ascension
Étant au pied de Galibier, la mise en jambe est immédiate
17 kms d'ascension
Je discute au petit dej avec un groupe de Parisiens qui fait la RGA
On se souhaite bonne chance mutuellement
Je pars donc en direction du col, sac à dos super lourd (je n'ai pas pu débarquer ce que je voulais ! - la Poste de Valloire étant fermée pour travaux)
L'ascension commence à un bon rythme, avec des pentes oscillant entre 6-7 %
J'arrive facilement à Plan Lachat
J'ai pu discuter avec les Parisiens retrouvés sur la route.
Je vais monter avec eux
Je donne mon sac à dos à leur voiture suiveuse dans le premier lacet du plan Lachat
Je me sens tout léger, et la montée va se faire facilement
Il fait un temps magnifique
Il y a de nombreux vélos, qui me doublent tous !
Le paysage est dégagé, je peux profiter de la flore, la dernière partie étant moins minérale qu'au niveau du plan Lachat
J'arrive sans trop de difficulté au tunnel du col
Malheureusement, mon sac à dos est en haut
Je voulais m'éviter le dernier km à 10%
Tant pis, faut y aller pour le récupérer
J'aurais vraiment fait la route en totalité
Je retrouve 2 parisiens sportifs, les autres (sexagénaires tout meme sont derrières)
Photo, parlotte vélo et sensation à la montée (je m'aperçois qu'ils ont tous des petits braquets arrière - 25 - 27 dents - je suis le seul à monter avec un développement de 30 dents - la fameuse roue de secours de David)
je récupère mon sac à dos et direction la mer
Je change de département, de région
La descente se fait prudemment elle est rapidement sécurisée et je peux rouler plus vite et en confiance
Direction à gauche au vol du Lautaret et je dévale la vallée de Serre Chevalier, avec Briancon en ligne de mire
Je roule sous le parc des Écrins - c'est magnifique
Il fait super bon
Je déjeune rapidement à Briancon, point de départ de l'Isoard
Je prends la route à 13 h 30 pour 20 kms de montée, dont 7 à un très fort pourcentage - ça promet compte tenu de l'extrême chaleur
Mais il faut monter car je dors de l'autre côté
La montée est magnifique, la route est en très bon état, bien large
La flore d'été tapisse le bord de la route
Je grimpe avec un groupe d'anglais
C'est sympa on se motive
Le départ de Briançon est pentu, puis une jonction inter vallée plutôt plate et la grande montée vers le sommet
Les pentes sont mortelles, les virages assez larges, la végétation jusqu'au sommet, c'est le plus beau col du tour
Surtout que je donne mon sac au véhicule balai des Anglais
J'ai mal au pied gauche, et au genoux droit
Je retrouve un Ardéchois au sommet
On discute sympathiquement autour d'une canette
La descente est bien maîtrisée, la grimpette de casse déserte aussi - pourquoi faire remonter après avoir l'idée de descendre jusqu'à la fin !!
La descente est longue jusqu'à Guillestre
Le vent remonte la vallée et ça devient pénible
Malgré la descente, il faut pédaler
La route est superbe le long des gorges de la Guil
L'eau verte et vive est très belle
C'est vraiment une belle étape
J'arrive à Guillestre et aperçois le panneau Vars
Je sais donc ou aller demain
Je m'affale dans je premier hôtel venu, qui est sûrement le plus cheap de France. Le gars me propose une chambre avec WC dans le couloir !
Repos, étirements, douche et je pars découvrir le village
Je retrouve les parisiens qui arrivent vers 19 h 30
Quel courage !

Étape 6 28 juin 2012 Guillestre / St Laurent d'Antelmne

Je pars tôt ce matin, car je dois aller le plus loin possible : et m'attaque directement au col de Vars.
Il s'agit d'un véritable col, avec des pourcentages très élevés dès les premiers mètres.
Un panneau annonce un pourcentage de 9.6 % dans les 5 ou 6 premiers kms, et il faut en avaler 20 : mais très beau.
La végétation, malgré la hauteur, est méridionale. La route s'élève terriblement et C'est long, très long.
Je fais une pause à Vars pour envoyer des habits en trop. Mon sac est plus léger.
Mais ça monte tjs aussi fort.
Le passage de Vars se fait à pied en raison des travaux de voirie.
Je mange un bout aussi, et croise un des parisiens en plein effort.
On fera la montée ensemble.
Je fais une grosse pause en haut du col, en attendant le reste du groupe.
Il fait bon, c'est très agréable.
On  descend sur Barcelonette dans la vallée de l'Ubaye.
C'est super joli. Les maisons à l'entrée de Barcelonnette sont très belles.
On mange sur la place ppale du village
C'est l'été.
Il fait bon
On repart
direction col de la Cayolle (et encore 30 kms de montée)
Les gorges sont très sauvages, aux nombreuses cascades.
Je fais la montée avec un autre parisien.
On fait une pause dans un petit hameau perdu sur la falaise, hors d'âge.
Il reste encore 14 kms, dont les plus durs.
Je monte seul, c'est agréable de se retrouver en pleine nature
Ce col est très sauvage, mais la route est bonne.
Je n'ai plus mon sac, dommage, car il se met à pleuvoir et je n'ai pas de vêtement de pluie.
Tant pis, c'est plus chiant avec la grêle !!
Ça passe vite, et le soleil assèche vite la chaussée.
Ça monte vraiment bcp.
Le spectacle des marmottes jouant est distrayant.
Enfin le sommet.
Je récupère mon sac, et on attend les derniers.
On discute avec un groupe du 63 qui se prépare pour le défi des fondus de l'Ubaye (7 cols, 7000 mètres, 24 h de vélo)
Des malades !
La descente s'annonce difficile tant les pentes et les apics sont vertigineux
Je roule face amont, et frotte une moto qui ne peut m'éviter
J'ai mal au coude, au pied et à l'épaule gauche.
Il n'a rien quand à lui
C'est déjà ça
Je descends en voiture, car le choc m'a fait flipper.
Les collègues me posent dans le 1er hôtel, qui est bien sympa. Ils descendent à guillaumes, le village en dessous.
La chambre est mignonne, et typique
Le coin est joli.
Les tilleuls embaument le secteur.
La seule télé de l'hôtel est branchée sur Allemagne / Italie
Ça promet d'être animé car il y a des Allemands et des Italiens.
Je monte me coucher tôt car demain est la dernière étape.

Étape 7 29 juin 2012 St Laurent / Menton

 Dernier jour, dernières douleurs
L'étape fait 150 km en, avec plusieurs cols
Je descends rapidement à guillaumes
Je croise mes parisiens, qui partent en ballade dans l'arrière pays, puis Nice, puis Paris
Je pars vers Valberg
2 routes sont devant moi, évidemment je prends la mauvaise et me voilà rouler le long d'une rivière asséchée, en pleine montagne
Les pentes sont constantes : 5 à 6 %
Je fais un point route à Peone et que vois je ?
Je suis à 800 mètres et je monte à 1700, en 11 kms
C'est reparti pour des côtes d'enfer.
Le paysage est maintenant meditereen. Il fait chaud.
J'arrive à Valberg après 1 h 30 d'effort. J'ai bien roulé. Je mange et achète à boire, et direction le col de la Couillole. Une rapide descente, du plat et le départ du col, encore 6 kms d'ascension, mais à 4-5 % seulement. Les cigales chantent, c le midi.
J'arrive sans encombre en haut, en 40 min
J'ai bien roulé
Direction la vallée de la Tinee. La descente est comme toujours très désagréable, dangereuse et flippante, notamment les derniers kms
Je suis à 12 h 30 à st sauveur sur Tinee. Je bois abondamment à la jolie fontaine provençale, et mange un pan-bagna fort bon. Recharge de gourde et direction st Martin sous vesubie, de l'autre côté de cette grande, très grande montagne.
Après quelques bornes dans la vallée, c'est maintenant le virage fatale.
Un panneau indique 16 kms d'scension, pour 1100 m de dénivelé ça va être très dur, mais c'est la seule route pour Menton.
Je suis bien démotivé mais il faut y aller, d'autant que Nice est à 79 kms d'une mauvaise route avec vent de face.
Je fais env 3 kms quant un petit car s'arrête devant moi pour laisser passer des motos
Le chauffeur ne voit pas les signes que je lui fait et repart, me laissant seul
À 5 kms, dans une épingle, un car scolaire s'arrête à ma demande, et accepte de me prendre
J'enfile mon vélo dans la soute et apprécie la fraîcheur du bus climatisé
C'est cool
Je pourrai faire le Turini comme ça
Le chauffeur me dépose en bas du col de St Martin. J'ai évité une descente de la mort. Je suis dans la vallée de Vésubie.
À 15 kms de mon largage du bus, tout à gauche, col du Turini.
16 kms à 8%
Je fais néanmoins pas le difficile car j'ai gagné au moins 2 h 30 sur le programme (j'ai fait 6 kms sur les 16 du col de St Martin)
Le Turini est très costaud, mais il est bordé de Tilleuls en fleurs, ça sent très bon
De toute façon, je le monterai, quoiqu'il arrive
Les pentes sont dingues, le paysage aussi.
Le vol serpente dans la montagne, et non pas à flan de montagne c moins flippant
J'arrive en haut à 17 h
Je suis monté en 2 h
Une boisson fraîche, un moment de repos et direction Sospel.
Ça descend agréablement tout le long de la route.
Ça devient quand même dur, ça fait plus de 10 h que je suis sur mon vélo
Point sur la route à sospel (Menton est à 20 kms, par un ultime col)
Et c'est reparti pour 6 kms à faible % (entre 4 et 5 tout de même)
je peine à monter ce col, et à 19 h il fait encore une chaleur dingue.
Enfin en haut, maintenant il me reste la descente jusqu'à Menton
Elle est facile et très roulante y compris par des bolides monégasques hors de prix
Et me voilà à Menton, fin de la Grande Route des Alpes.

La balade a été réalisée en 7 jours, comprenant une 1/2 journée de repos
C'est une belle randonnée cyclo, aux paysages variés et aux pentes phénoménales.

 

Randonnée à bicyclette le long de la route des grandes Alpes en 2012 par Patrick Patricot