Tour du lac leman 2009
Randonnée à bicyclette autour du lac Léman : 2009
Alors que Genève est en effervescence, c'est sur les sept coups du clocher de Meyrin que je clique mes chaussures dans ces foutues pédales automatiques.
Les travaux du Way battent leur plein, les ouvriers s'afférent dejà, alors que les employés s'agglutinent sur la route en direction des bureaux et entreprises du genevois.
C'est pour cela que j'opte pour le bout de piste cyclable longeant la route principale, puis le bout de la piste , et enfin le terminal.
Il suffit de baisser la tête afin de laisser passer les easy jet et autres qui vrombissent râgeurs vers d'autres cieux, et puis suivre le balisage menant alors par les parkings en bout de piste.
Au creux dessiné en bout celle ci le balisage 50 menant au bord du lac, est visible.
Il suffit de suivre par Chambésy, Pregny, Le palais des Nations en pleine conférence sur le racisme, puis le BIT le quai Wilson et le quai du Mont blanc.
Pont du Mont blanc passé par la passerelle pietonne, à moins d'avoir envie de mourir, rencontre avec une petite tonkinoise.
Je ne lui fais par miroiter mon kiki, mais le fait, qu'elle a posé son sac à main, sur sur panier arrière de sa bicyclette.
Pendant que les shadocks s'en vont de France voisine vers le centre de Genève, c'est à Vésenaz que je retrouve un peu de tranquillité par le petite route d'Hermance aux maisonnettes plutôt hupées.
D'ailleurs les beaux petits coupés, de marques prestigieuses en témoignent, la crise n'est pas pour tout le monde visiblement.
Cette fois ci je n'évite pas Nernier, Messery et son Motel de tourne broche, Yvoire et Thonon ; assez calmes.
Pas moyen de dénicher la route de la moyenne corniche, après quelques repérages dans la zone industrielle, (camping et hôtels) je goute aux joies de la D 1005, ou malgré les limitations de vitesses, le cheminement est assez stressant.
La route par Evian, vers St Gingoph en bordure du lac est assez calme, heureusement, car peu large. "A quand des bandes cyclables ?"
J'ai le temps de constater que la voie férrée dite du Tonkin a bien été déboisée, sera - t elle remise en service un jour ?
Il est déjà midi lorsque, petit casino visité,je marque un arret casse croute et sieste au Bouveret sous l'oeil un tantinet gourmand d'une calypige suisse alémanique, mais malheureusement pas allémaniaque.
Mais la route de la camargue Suisse, magique est l'occasion de parler un instant avec les Grands cormorans, les Harle Bièvre, Nette Rousse, grèbe huppé, Steine Pierregarin, fu
ligule morillon, Bruant des roseaux, et un ancien à vélo.
La richissime Montreux est calme, si ce n'est quelques camions de maçons afférés à construire de magnifiques immeubles en riviera lémanique.
Afin de varier de la route des écoliers, j'opte pour la route en balcon en bifurcant à la Tour de Peilz vers Corsier Jorgny, Chardonne
Elle grimpe fortement durant 4 km en plein soleil, par une circulation désagréable, emplifiée par le bruit de l'autoroute qui défie les lois de la gravité.
Mais le détour vaut, comme dirait le guide : Le Mont pélerin ou nos pélerins de footeux francais se sont fait dorlotés dans un cinq étoiles et ensuite eliminés au premier tour de la coupe d'europe : Il faut leur pardonner car la vue d'ici est hallucinante et incite plus à la bronzette : " Quelle vue sur le lac, les vignes et la France voisine ".
La pancarte indique " Moudon " , mort de rire que je suis, je ne puis m'empêcher de penser aux gags de la radio couleur trois.
Un oeil jeté sur cet endroit magnifique mais visiblement hors de porté de mes bourses et hors du temps, je plonge vers Lutry et sa fontaine d'eau ferrugineuse, par Chexbres, Epesses, Cully, puis par Ouchy et les plages de Lausanne, l'université et l'EPFL.
La route menant à Rolle n'est pas à vraiment parler intéressante tant la circulation me gonfle.
Il faut donc filer doux vers Tolochenaz puis Lully et Lussy sur une pente plutôt difficile.
Même la route des vignes par Aubonne, Mont sur Rolle et Gland est chargée : Quand à l'autostrade, je compte 4 voitures à la seconde dans un sens.
Le chemin numéro 50 bien connu à présent est enfin agréable par la belle campagne.
Je ne me lasse pas de cette verdure, entre fermières et bourgeoises vaudoises, fermes bien propres, chevaux , vaches, parmi vergers et labours de cartes postales : elle fleure bon la sérénité et la tranquillité cette région, mais ne nous méprenons pas, c'est le résultat d'un travail acharné.
Bref passage par Gex en France voisine, je retrouve les travailleurs de Meyrin ou les frusback s'en font le chemin à l'envers pour retourner dans leurs huttes.
Retour à 19 h 30 après 204 Km tout de même, les jambes bronzées mais lourdes.