Recit :
La sortie du Havre n'est pas
très évidente : c'est donc à l'instinct, avec
l'aide du soleil et quelques cyclos indigènes que
nous essayons de remonter la
Seine sans nous
fourvoyer sur une autoroute.
Arrivé devant le complexe
sportif océanie, nous revenons un peu plus centre
ville pour longer la départementale, et atteindre
le pied du pont de Normandie, tangeantant les
autoroutes.
Aprés une brève rencontre
avec un
cyclotourustre adepte du Gps, dont l'engin
le
renvoie inlassablement sur l'autoroute, nous
préférons suivre la route de
Tancarville.
Pont ? pas Pont, pinpon, finalement ce sera le bac
de
Quilleboeuf.La contrée est beaucoup plus
tranquille et jolie de ce côté là du fleuve.
Par la
route des chaumières , et
d'une rive à
l'autre ; grâce au bac, nous entrevoyons
l'abbaye
de Jumièges et entre pommiers et poiriers
nous
suivons sagement les boucles de la seine au plus
près.
L'arrivée à Rouen, bien que
tranquille sera un peu énervante à cause d'une
voie verte barrée, sans aucune forme de procès,
nous obligeant à faire demi tour, alors que le
soleil décline dangereusement
Entré par la zone portuaire calme à cette heure :
C'est à l'heure ou les couples en goguette
bouffent dans les brasseries et gargotes à
touristes implantées le long des quais de Seine,
que nous visitons
Rouen à cheval
tout en cherchant
un Hôtel pour la nuit.
L'hôtel de Paris est un peu cher
pour nos bourses,
mais ayant pris un sacré coup de vieux, nous
jouons la sécurité pour passer la nuit entre les
pensées pour
Pissaro, le peintre
qui aurait
séjourné en ces lieux.
Et pour nous punir d'opter pour un hôtel cher,
nous taperons dans les graisses et sur la colonne
: tel est l'ordre de Saint Benoit en effet.
Parcours : La Havre Quilleboeuf Rouen