Malgré les turpitudes de la soirée, nous sommes Fanette and I, les premiers présents au petit déjeuner, bien décidé à en découdre.
En effet : le patron ayant un léger retard, nous taillons une petite bavette avec une gente dame, intriguée par mes belles sacoches.
Et : " roublou blou, rabla, bla ", Hugette une quinqua d'Albertville, veut tout savoir de nous, d'où venons nous et où allons nous .. et que faisons nous .. ce soir.
Dommage de ne pas avoir rencontré cette petite main hier soir, nous aurions eu moins peur de l'orage..
Mais passons : à chacun sa route, chacun son chemin : le notre est de continuer vers le sud.
En commun accord avec Fanette, nous décidons plutôt : de péripater sur la rive ouest du grand fleuve, histoire de chasser le crocodille.
Bien nous en a pris, car la voie dite verte Viarhôna est terminée ou quasi, de ce côté là du Rhône.
Certes le balisage n'est pas encore posé, mais le ruban gravillonné servant de fil rouge, nous arrivons bien au barrage de Donzère, puis au fameux pont du robinet.
Parcours endorphinatoire entre champs et eaux en vue des contreforts des Cévennes
Mais l'orage qui rode au dessus de nos têtes et gronde sur les monts d'ardèche , ne nous rassurant pas, nous décidons de plier armes et bagages et de sauter dans le premier train à Montélimar.
Nous serons sans encombre à Annecy 4 heures plus tard.