Le cyclisme et, plus largement, le vélo, suscite une abondante littérature. « Pédalées », le livre d'Olivier Hervé est une sorte de livre total, et tout à fait singulier.

Le seul fait de pédaler génère du langage. Même quand on roule pour s'isoler, et par conséquent avoir la possibilité de se taire, on rentre avec une odyssée à coucher sur le papier. Il y a une continuité entre l'acte de pédaler et l'art d'écrire. Pourquoi donc ?
Pédaler, se perdre, puis écrire


Pour Olivier Hervé, auteur du bel et inclassable « Pédalées » , ce qui fait l'intérêt supérieur du vélo, c'est d'abord qu'il permet de... se perdre ! « On a beau être dans une région qu'on croit connaître, dit-il, il suffit d'une bifurcation inconnue pour basculer dans un éloignement soudain, et se sentir perdu. C'est encore plus vrai dans la forêt, bien sûr.

Mais il y a un paradoxe, car d'un autre côté, à vélo on va là où l'on ne serait jamais allé à pied ou en voiture, et du coup personne ne connaît mieux le pays qu'un cycliste.


Ce professeur d'histoire-géo voit donc dans le cyclisme une façon de pratiquer la géographie, de la mettre en acte.

Le vélo est ce qu'il appelle un « véhicule de l'entre-deux », il ne produit pas le même paysage que la marche, la voiture ou le train.


« Prendre sa vie en main avec les pieds »
Il a aussi réalisé ce vieux désir d'écrire, sans doute parce que, dit-il encore, « quand on a fini de rouler, on est plus lucide sur le monde. »


Extraits par claudio de la Faverges : Le Guidon et la plume, en quelque sorte, comme disait F Rieu, cyclotouriste célèbre

D'après certains lecteurs des récits du Glaude, y aurait un peu de Céline chez lui : Peut-être ?

Lu sur Wuki a proposito de Louis Ferdinand Destouches (pas le pharmacien de Faverges ! ) mais Céline

Le style littéraire de Louis-Ferdinand Céline est souvent décrit comme ayant représenté une « révolution littéraire » Il renouvelle en son temps le récit romanesque traditionnel, jouant avec les rythmes et les sonorités, dans ce qu'il appelle sa « petite musique ».

Le vocabulaire à la fois argotique , familier et recherché, , oscillant entre désespoir et humour, violence et tendresse : comme dans Voyage au bout de la nuit

Claudio, lui est un peu Fenouillard

Le Guidon et la plume de claudio de la Faverges