>

 

2eme jour Fleurier Bâle : 159 km

M'étant embourgeoisé que " Chtedi " , il est déjà 8 h 15 lorsque j'arpente tranquillement le canal qui coule au fond de cette petite vallée.

Le balisage est parfait, de droite de gauche, je visite la ville et ses jolis hameaux.

Mais après 2.5 km finit la sinécure, il faut bien sortir de cette combe jurassienne, une bosse plutôt raide se présente.

Passé le pont au dessus d'un des nombreux chemins de fer de la Suisse, la montée débute dans un brouillard épais mais apaisant : 4.5 km plus loin, le soleil réapparaît sur le plateau.

L'air est plutôt frais : " normal je suis à la Brevine " : les Fermes vaudoises sont propres et magnifiques , les vaches débonnaires .

l(Les poneys km 14 gîte rural, photo hôtel von Bergen au km 25.5)

Encore une belle bosse et puis parcours vallonné.

Me voici à la fameuse " Tcho " au Km 36 km. En réalité, le parcours ne fait que tengeanter la Chaux de Fonds, ville natale de Le Corbusier, et cela se remarque de suite par ces barres d'immeubles posées sur un décor de nature : Choquant tout de même, et si ces Suisses avaient raison ? : "La Tchoo, finalement est une ville à la campagne " comme le préconisait Alphonse Allais.

Je préfère noter les coordonnées de la Ferme Strechi au km 43 : cette jolie ferme fait partie du réseau Suisse : Aventure sur la paille, gîte et camping y sont proposés : Ce sera pour la prochaine bambée peut-être.

Mais la route monte toujours et encore et encore, entre cours de fermes, champs et forets, le paysage est endorphinatoire mais n'en finit plus ; Ouf au km 55, voici le Mont soleil où tournent deux immenses éoliennes et une batterie de capteurs solaires.

La descente vers le fond du vallon est belle (hôtel de la balance et gîte au km 65).

A présent ayant passé la ligne de crête, la tendance du parcours est plutôt à la descente, et la vue sur les gorges du Doubs au km 91 est saisissante, saisissante de quoi, je me le demande, et bien que la route soit à nouveau non asphaltee sur 1.2 km, j'avance tranquillement. : (Gite à les chandeliers camping à Tarisch). (Hôtel de B.. au centre de ST Ursanne : KM 101 km)

Ça y est je n'est plus qu'à me laisser tranquillement glisser vers Bâle, " Que neni ", au km 106 un panneau indique gentiment qu'une côte mène à Soleute . " Ah les salauds " , je me serais bien passé de cette bosse.

Mais après 500 m difficiles le rythme est pris : et c'est sous l'oeil condescendant de retraités en goguette que suant sang et eaux que je franchis le col de la croix à l'atitude de 789 m

(km 132 hôtel de la Barone), cette fois ci c'est promis juré, Bâle est à deux coups de roue libre : Mais non, flèche à gauche, une monstrueuse bosse est indiquée, 6 km pour une élévation de 450 m, c'est moins raide que la précédente, mais tout de même, ils veulent ma peau ces teutons.

L'ascension est complètement déserte, dans une belle forêt et des pâturages.

Sur le plateau la route n'est plus asphaltée, peut-être pourrais je bivouaquer ici, mais la vue de plusieurs personnes autour d'un feu illégal, m'en dissuade, ne tentons pas le diable.

Enfin la descente sur Bâle : Je choisis de dormir à l'ombre de ces chênes centenaires à quelques encablures de la ville : il est à peu près 20 h, et ce soir je tape dans les graisses. Seuls les bavardages des joggeurs et joggeuses tard dans la soirée viendront perturber le bruissement des feuilles.

Mais pourquoi mon cher Glaude dort tu ainsi à la belle étoile ? " Pour faire plaisir à mon banquier surtout et à mes héritiers, et pour entretenir le mythe du beau cow-boy solitaire"

Tour de la Sapaudia de Genève à Bâle et les canaux de France

Randonnée à bicyclette en Sapaudia de Genève à Bâle et les canaux de France : 2009