Récit de la randonnée 2011 de Faverges à Barcelone par la Via rhôna : étape 1 : Faverges Faramans

de Faverges à Faramans en Nord Isere mardi 17 mai 2011 : 165 km

04-04-2011 maj 29-06-2016 Fiche contact

Fanette est prête au départ en ce petit matin de mai 2011 : nous quittons l'englannie, un peu inquiet pour la santé de nos tomates et salades, assoiffées par ce printemps de feu.

Allez soyons fou, le chemin des écoliers sera pour cette fois , occulté, pour suivre le D 12 qui mène de Faverges au col.

La température est agréable, le vallon de Tamie est frais et vert.

C'est vrai que l'église et le village de Seythenex, bien posés sur le plateau, mérite que le regard et le lumix s'y attardent.

Premiere suée passée, la route en faux plat , permet de se fondre dans la verdure de l'abbaye sous la montagne de la Sambuy.

La bâtisse, éclairée par une douce lumière, semble être sous la bienveillance du divin.

Je note sur le calepin offert par mia sorella, Faverges, sommet de la ville km 12.25 et pancarte somitale 21.4 ce qui doit faire d'après les quelques neurones qui me restent 10.15 km : à vérifier afin d'étalonner ce qui me sert de compteur d'eau.

Après une belle descente sur la sillon alpin, en admirant le Mont Blanc, le Beaufortin, La Chartreuse et le Vercors au loin, j'aborde tranquillement la route des vins de Savoie.

Les grappes de mondeuse, pinot et gamay sont déjà formées, et sont prometteuses d'un cru 2011 qui s'annonce gouleyant.

Ayant jeté au panier des souvenirs, mes habits de couraillon, je profite de cette goguette pour visiter le village de Saint Pierre d'Albigny.

Toutes ces bosses avalées avec délectation , Myans marque la porte de la Savoie et du Dauphiné.

J'emprunte alors la piste cyclable qui longe l'autoroute des vacances à la neige, ce n'est pas très folichon, mais j'ai le loisir outre de compter les camions, de me remémorer les noms des montagnes environnantes..

J'aborde confiant et fleur au guidon, le col de l'épine : une vraie épine en effet que ce col, ponctué de faux plats et raidillons tueurs.

Après 12 kilomètres à suer eau et sang, tout en gardant un oeil admiratif l sur Chambéry et le lac du Bourget , réconfortant de fraîcheur, je repose Fanette un instant sur la pancarte sommitale que je m'empresse de lumixer dans la boite à souvenir.

Je crois avoir déjà classé dans ma petite collection de cent-colistes, cette grimpée : ça devait être dans une autre vie de cyclo.

L'avant pays savoyard est calme et bucolique.

Sur le coup de treize heures, je pose les sacoches dans une gargote de Novalaise, pour repartir bouffer mes sandwiches à quelques encablures, le plat du jour étant épuisé et la serveuse fatiguée et peu sympathique.

Ce sont les fourmis du col du Banchet qui me tireront du sommeil.

Les côtes du nord isere ne sont pas évidentes à repérer sur la carte , mais bien réelles et raides sur le terrain.

je ne sais pas a quoi est du ce relief de combes et de monts, mais il est horrible s'il est pris sur la tranche.

Malgré tout , il est campagnard , vert et tranquille, et de hameaux déserts en villages j'ai tout le loisir de parler aux chevaux et aux bovins.

Je pose Fanette au camping de Faramans, lieu de bivouac des pèlerins de compostelle, pendant que je bâfre dans un restaurant attenant, alors que Fred, un pèlerin mange dans sa gamelle..

165 km parcourus en ce mardi 17 mai 2011

Étape Deux

Étape Deux