Les rares campeurs dorment encore, mais le train a déjà sifflé plusieurs fois, il est passablement tard, puisqu'il me semble que le clocher de Béziers vient d'égrénner sept coups.
Nous reprenons donc le chemin de halage du canal du midi, pour aborder les fameuses 7 écluses.
A cette heure, les touristes dorment encore et ; seuls quelques chiens promenent leur maitre.
Privé de cartes, je sorts du canal en pleine cambrousse et rejoint Narbonne.
Je me tape la grand route vers Perpignan, pas très touristique il faut l'avouer, bien que large et munie de bandes cyclables.
A midi 75 km, je tombe sur un resto , ma foi assez sympathique, dont la serveuse est sympathique quoique un tantinet aguicheuse.
Rivesaltes 94 km velociste : je note sur mes tablettes : hotel de Rivesaltes
st louis de bord de mer
canet plage je me tape les bords de mer port vendres
st marie mer
Je péripate à présent sur la côte Vermeil, et aborde avec un peu d'apréhension, les bosseletes qui menent au confin.
Mais plus de peur que de mal, les bosses sont courtes et les pentes supportables.
C'est peu e dire que le paysage est idylique, mer bleue, maisons dont l'ocre est mis ene valeur par le soleil couchant
Me voici à Collioure, magnifico bella en effet, alors que le soleil tarde à se poser sur les collines , mais pas question de se faire un resto ni de dormir dans ce décor de cartes postales un peu irrealistes et un tantinet kitsch, mes bourses le supporterait presentement, mais ma culture radine et mon statut de chômeur ne me l'autorise pas.
Je me contenterai d'une saucisse chaude et d'une servoise acheté dans un snack du bord de mer.
Malic le petit tenencier en est d'ailleurs fort content : due parole echangées , biere avalées, il faut filer d'ici et dénicher un coin tranquille et discret :
c'est deux kilometres plus loin, dans la guarigue que je trouverai le repos de la nuit, avec comme décor la mer en contrebas.
164 km
A suivre ..