Arles-Viarhôna-Fos-Martigues-Marseille à Bicyclette (140 km) , en 2022

carte-arles-viarhona-fos-marseille-a-bicyclette-2022-par-claudio-de-la-favergesClaudio s'en fut donc, rallier ; Marseille depuis Arles, à Bicyclette.

Par, pas mal de gourances mais finalement en suivant plus ou moins le parcours planifié.

Le Gps faisant quelques caprices.

Sortie de Arles par Viarhôna en direction de Port saint Louis, aucun souci, bien que un peu ennuyeux à la longue. - (a bit boring : comme disait mon prof d'anglais), et même pas l'ombre d'une bégude..

Longeant les éoliennes par un chemin en tôle ondulée, de type Gravelle comme on dit de nos jours, sur 5 km, assez pénible, nous évitons ainsi la fameuse D 268, pour nous enfiler (en tout bien tout honneur) entre zone industrielle et steppe provençale, sous les effluves de ArcelorMittal, que nous voyons se poindre à l'horizon.

Grosse gourance et galère après le giratoire de la Feuillane, le Gps étant lui-même dubitatif sur la route à suivre afin d'éviter de se fourvoyer soit sur la nationale 568 , soit dans les hauts fourneaux de monsieur Mittal .

Et puis finalement, par des chemins glauques et caillouteux, entre voies ferrées désaffectées, cuves de stockage et steppes, sans âme qui vive sur des kilomètres, nous retrouvons une route presque roulable, devant la raffinerie Esso, pour rejoindre in fine ; Fos sur mer village, beaucoup plus accueillant, disposant même d'une jolie plage, avec vue inmanquable sur la grande bleue et le port de Fos, où une dizaine de tankers attendent leur tour bien disposés à la queue leu leu.

Collation prestement avalée, nous retrouvons alors la fumeuse N 568, qui convient d'éviter sous peine de finir en bouillabaisse.

La solution étant comme voici 15 ans de longer le canal et la mer en direction de Port de Bouc, par une route digne des zones minées.

Nous rejoignons Martigues, dite pompeusement la Venise provençale, par la route maritime.

Martigues est certes jolie et touristique, mais nous devons filer par la D 9, par deux ou trois bosses assassines dont nous nous serions bien passé, marquant même un petit col.

Finalement après Rove, voici les faubourgs de Marseille à l'Estaque ; "clic clac" , jolie photo de la baie mise en boite.

Mais nous n'en avons pas encore terminé, puisqu’il faut rejoindre le vieux port et évitant soigneusement l'autoroute attenante.

Quelques pièges mortels évités, voici donc le but du voyage atteint (120 km au cateye) : 'Marseille et son vieux port' : ça vit, ça grouille, ça bouge, ça hurle.

Il nous faut, à présent rejoindre la Valentine, sur les hauts de Marseille, situé théoriquement à 8 petits km.

Mais le gps faisant des caprices , la distance est de 20 km, bien stressé par la nuit qui commence à tomber; heureusement les autochtones, étant fortement sympathiques, l’aiderons à éviter de dormir dehors avec un billet de logement.

Ibis Budget : c'est Martine qui m'accueille, douche bien faitrice, quelques victuailles prestement avalées devant BFMTV et dodo réparateur : 'Sole mare é luna', ce sera pour une autre fois ..