Nous allons donc essayer de refaire le chemin à l'envers, avec dans l'idée d’étudier quelques variantes, notamment le passage par le Ventilon.
Il est à peine 7 heures du mat', lorsque nous nous ébrouons par les hauts de la ville , en essayant de suivre les indication du GégéPs, assez justes, mais parfois incompréhensibles.
La circulation est dense, et nous nous jouons avec délectation des bouchons pour traverser la ville par les faubourgs et finalement plonger direction du bord de mer et de l'Estaque.
Nous retrouvons donc la route d'hier en direction du bord de mer, heureusement calme at the moment, quelques bosses abordées tranquillement contribuent à réchauffer une belle musculature affûtée par tous ces kilométres.
Cette fois ci , lecture de la carte aidant, nous passons par la D 5 , Carry le Rouet , Sausset et Martigues : la route est calme et mignonne , (mais quid en été !) et munie de bandelettes dites cyclables.
Les choses sérieuses commencent à Port de Bouc, la plage pas trop romantique, avec vue sur la file des tankers, Fos sur mer village, la raffinerie Esso.. et la zone industrielle de Fos, décriée mais si utile à notre confort d'hommes modernes.
Nous retrouvons alors la steppe camarguaise, entre no man's land, friches industrielles, sur ce chemin caillouteux, mais cette fois ci rassurés par l’expérience de la veille
Contournant l'usine Mittal, nous retrouvons le giratoire de la Feuillane, et plus loin la D 268 sur 2 km, dans le vrombissement des camions, , munie heureusement de surlageurs.
Revoici les éoliennes par ce chemin cabossé durant 5 km pour terminer, vent de dos, par la voie verte en direction de Arles.
Calme absolu, loin de ce monde de brutes, et propice à la méditation , Dégun durant deux heures , et retour chez Ibis .