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Préparation cyclotouriste : 200 km de Seynod Annecy 2007

1-4-2007 maj 13-11-2013 Fiche contact

Moins un degré sta'matin, la neige printanière qui s'est attardée sur la contrée n'a pas découragé la cinquantaine de cyclistes qui s'affairent au centre Max Decarre de Seynod.

Alors que la plupart des valeureux cyclo-coursiers, s'en vont sur la route encore enneigée, le Glaude, guerrier des pelotons des années 80, n'en finissant plus de deviser avec son vieux complice de la Snr, enfile sous pulls et pulls.

Huit heures : finalement il aborde doucettement et prudemment la Rn 201 , en direction d'Aix les bains.

Moins une de l'envoyer en enfer, un camion de la CSD, champion des salopards, ne lui fait aucun cadeau lors des rétrécissements de la plaine du Treige : " Perdu ", encore une fois, le coup passa si près que son casque vrombit.

L'Ablanais tout blanc, passe peu à peu au vert. La route menant à Aix les Bains, est froide, la pédalée se fait lourde et inquiète.

La circulation automobile intense, si elle contribue à réchauffer la planète, ne suffit pas à dégeler mes petits petons : Image insolite, je fais un court instant la course avec le Tégé vide.

Le lac qui louvoie avec la brume, en a pris une couleur inquiétante. Oh lac suspend ton vol, seuls quelques cygnes me saluent du coin de l'aile, et toujours aucun cyclo devant moi.

 

Chanaz si animée en saison, est déserte, elle marque la transition entre nos montagnes savoyardes et l'avant pays, le Rhône se languit de plaisir comme moi sur la route enfin plus calme.
Lucey : clic clac, la dent du chat, semble déchirer de ses crocs le ciel blanc. Et zut tout fou le camp, la cale de ma pédale se détache. N'en déplaise aux accros du téléphone, il suffit de passer le pont sur le Rhône et deux indigènes affables me tirent rapîdement de ce mauvais pas.

Longeant delongs bouts, le Rhône endormi, entre herbes pliées sous le vent, et montagnes pelées peu engageantes, je rejoins Saint Benoit par la cascade de Glandieu.

Demi-tour à présent, il faut remanter ves le Nord et affronter la bise, froide et pénétrante. La pédalée est lourde, la printemps tarde à se réveiller, je sens que la nature encore endormie se complait dans cet hiver

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Belley à nouveau est animée par les pétarades de jeunes gosses en manquent d'activité.

Malgré l'excellent topo de Georges, j'hésite un instant dans les ronds points dela sortie de la ville.

J'opte pour les collines d'Artemare : bien m'en a pris, les routes y sont calmes, et la nature commence à frémir, la terre fraichement labourée est d'un marron foncé presque noir, et n'attend que la chaleur pour libérer son énergie.

Culoz, zone de transit des trains, mesemble une ville cherchant à developper son industrie, une zone industrielle propose des terrains à 5 euros le metre carré : Loin, bien loin des tarifs démantiels du lac le plus salé d'europe, où la terre ne tourne plus très rond, mais plutôt ronds.

Seyssel, et son pont sur le Rhône est une ville qui m'enchante à chacun demes passages.

A présent la sinécure est terminée, le retour en Annecy est prévu sur la Rn 508, et même si elle est repabtisée 1508, la circulation démente y est trop stressante pour un povre randonneur toujours solitaire.

Vert de rage, de ne pas entrevoir la belle callypige Annie de Frangy : le reine des Usses.

Optant pour les collines dominant la route , Very, Choisy qui constituent l'un des derniers coins de nature préservée de haute-Savoie, je retrouve le vrai cyclotourisme.

Et même si, masochiste, les côtes sous arpentées avec peine, la campagne est belle.

La Balme de sillingy, une belle blonde m'enivre de son parfun de jasmin auquel vient se mêler une bonne odeur de pain cuit, rehaussé par les odeurs fortes et aphrodisiaques de la campagne.

Il me faut user de toute ma science de la cartographie pourdénicher la piste cyclable défoncée menant à la zone d'Epagny , et rejoindre Gillon puis Meythet et enfin par une dernier coup de rein, Seynod, entre zones artisanales et ronds points.

18 h et 30 minutes, ils sont encore tous là : le père Georges et ses compères à attendre les derniers courageux.

Seul Le Réné Boulet , perdu dans les méandres de la zone, péripatitera dans la cité urbaine et inquiétera le père Durand, mais finira par arriver quelques minutes après moi.