Au saut du lit, le périphérique est déjà bien chargé : Un flot discontinu de phares, rend la cité presque jolie, du moins féérique.
Me voici prestement sur la voie cyclable longeant le canal et à présent il suffit de se laisser  guider pour atteindre et traverser Lyon, c’est du moins ce que Fanny pense.
«  Que nenni », je trouve le moyen de me planter, et de circonvolutions en «  putains de bordel de Dieu », alors que mon cateye indique déjà 20 km je suis toujours à Vaulx mais sans vaches.
Décidant d’avancer à l’instinct, à la boussole, ou plutôt au soleil, je vise sud-sud-est, et traverse la ville de part en par Dieu.
Entre voitures, pas si terribles que cela et vélibs dont 100 % se foutent des sémaphores comme de leur première chemise, j’aperçois le Lyon historique.
Reconnaissant heureusement Fourvière, au km 24 de mon compteur, passé sous le pont de Guillotiere ; nous y sommes enfin.
 Il suffit de suivre à présent la via Rhôna along the river, entre travailleurs véhiculant sur deux roues, deux japonais égarés et les balayeurs.
La piste dite cyclable se termine sans crier gare, devant les portes du  parc de Gerland au km 27.5. Renseignement pris auprès d’un affable préposé aux espaces verts, je continue «  tô dret » par le parc, bien que cela ne soit pas autorisé.
Visant l’entrée du port Edouard Herriot au kilomètre 29), l’avenue Tony Garnier me permet de contourner le stade de foot et de me diriger vers le sud tranquillement. (je note à toutes fins utiles un etap’ hôtel au km 30.5)
Par la route à 4 voies, il suffit de suivre St Fons, mais sans se fourvoyer sur l’autoroute cette fois ci.
La Rn 7 étant déserte, (hôtel Etap’ au km 35.7) le cheminement vers Feyzin et sa gare est aisée, d’autant plus qu’une voie est cyclable sur 1 km.
Par de petites routes en balcons Solaize est passée.
La D 312 qui longue l’autoroute du soleil, n’est pas très folichonne malgré ses bandelettes cyclables : la prochaine fois, il me faudra continuer sur ces collines durant encore quelques kilomètres par Serezin et Ternay.
Traversant le Rhône à  chasse sur Rhône, je passe sur la rive ouest à Givors. ( 49.35 km)
Quelques bandelettes y sont quasi cyclables, mais en tournant vers la gauche je rejoins le barrage EDF et par une route située entre fleuve, voie ferrée, j’abandonne avec plaisir la Rn 86, pour la retrouver un peu plus loin.
A l’entrée de St Romain en Gal, par la  route de la Lône, je passe juste en face de  Vienne. (59.6).
Longeant le Rhône, par cette petite route en effet, je passe à Condrieu.
Le coteau est encore garni des belles grappes de ce raisin qui se transformera en un breuvage délicat, que j’adore malgré l »’état déplorable de ma bourse.
Une pâle voie  verte (du km 67.2 au km 70.8) permet de rejoindre Ampuis entre cultures de cardons, blettes, salades et autres légumes.
Retournant un instant sur la 86, c’est non sans mal que j’attrape enfin la fameuse voie verte  à Vérin (km 76.3à 95.3).
Elle n’est pas du tout indiquée cette voie verte, mais quel plaisir de rouler sur ces  19 km le long du Rhône.
A droite, les coteaux terminaux de l’Ardèche sont magnifique : tapissés de chênes sessiles et pédonculés, alors que sur ma gauche, au delà des péniches qui remontent vers Lyon, les usines chimiques et la centrale de Chavannay crachent leu vapeur d’eau bienfaisante et utile à notre technologie
Par une pédalée souple et alerte en compagnie d’un cyclo du cru, par Sablons, et St Vallier, je rejoins : Albert et la Joyce qui m’attendent de pied ferme pour fêter dignement mon anniversaire. (le cateye marque alors 112.5 km)
Un pot de rosé, un saumon, et un gâteau à la menthe plus tard : c’est repus, et reposé  que je passe sur  l’autre rive pour m’arroser des embruns du barrage d’Arras (jean pierre).
st michelA Tain l’Hermitage (km 130), passant le long du Rhône sur un chemin non goudronné, je rejoins la D 268 et le  barrage de ..
Empruntant une sorte de piste cyclable, puis une barotiere je connais à nouveau l’enfer sur la route du côté de Charme sur le Rhône, mais ai le temps de noter  l’hôtel le logis
Les bandes cyclables peu avant et après la Voulte sur la route refaite à neuf :(171 km ) ‘Hôtel le Muse hôtel de la Voulte)
Le Pouzin  hôtel alizée sur la D 405
Camping la coucoudre (192 km) Et Hôtel .

La centrale atomique du Cruas se donne bonne conscience en arborant devant ses grandes tours de refroidissement deux belles éoliennes.
L’ arrivée à Montélimar, à la gare puis l’hôtel Pierre n’est plus qu’une formalité.

Il s'agit de la centrale nucléaire de Cruas (au nord de Montélimar, 4 tours aéroréfrigérantes et 2 éoliennes) et non de la centrale du Tricastin (au sud de Montélimar, 2 tours aéroréfrigérantes et 3 éoliennes)