Genève Lyon Valence - Avignon Sète 2015 : Orange Avignon Beaucaire Aramon Saint Gilles 112 km

La ceuille et l'au revoir, dans ce Formule Un,sont dignes d'une brouette, mais comment en vouloir à ces travailleuses de l'ombre payées à coups de lances pierres, et certainement pas formées au métier :

Peu importe nous avons dormi assez bien, à l'abri, sans bruit car l'hôtel est peu rempli en cette période.

Alors que nous roulottons sur la route qui mène à nouveau vers Caderousse, le soleil tente de percer les nuages qui planent dangereusement au dessus du Mont Ventoux.

Passé le pont sur le Rhône, toujours pas traité pour les cyclistes, comme le réclame claudio depuis quinze ans déjà, et Albert C.. dans son dernier papier, nous testerons un nouveau passage.

En effet, comme lu, sur les cartes, il suffit de faire le tour presque complet du giratoire jouxtant le pont, et de suivre la direction de Amazonia, la digue du fleuve pour revenir à Roquemaure sans même un regard pour les commerces attenants, que nous notons cependant pour Amélie.

Bien que la Digue semble en effet praticable à bicyclette, nous ne resitons pas ai plaisir d'arpenter la zone des maraiches de Sauveterre, parsemés de curieux signes indiens, visiblement collés par des cyclistes bataves.

Nous allons visiter le camping attenant au fleuve : celui ci semble pratiquer des prix presque corrects, et bien que l'employé soit mal embouché, nous noterons également cette adresse.

Nous poussons le bouchon sur la digue pour traverser le canal et le fleuve au niveau des aménagements amont d'Avignon.

L'entrée dans la papautée, par la contre allée est aisée et offre une belle carte postale sur la ville. Clic clac, et nous nous offrons un tout complet de la ville historique parmi les quelques touristes en goguette, pour repartir sans coup férir vers Villeneuve Les Avignon, sans même une messe.

Le passage du pont du Royaume vaut à lui seul un oscar aux grammies des voies vertes : largeur 40 cm sur une deux fois deux voies, herbes folles, pour se terminer nulle part.

Si c'est ça ViaRhôna, pas étonnant que le dossier Eurovélo se soit fait retoqué : Voila 10 ans que l'ensemble de la Jante cycliste le dit, mais l'avis du peuple ne compte pas.

Mais à force de péripater en ces lieux, Fanette passe sans coup férir, la rue de la justice, tès raide, pour longer le côteau juska la Vernède, et tenter un nouveau passage par Aramon.

Le paysage change quelques peu, et sent dejà, les Cévennes; Cependant, nous n'en profiterons pas très longtemps, car le voyage reste studieux.

Après plusieurs aller et retour nous finissions par dénicher la fameuse vie verte de Montfrin.

Il fallait en effet la trouver celle ci : Nous sortons donc notre camera et filmons un peu à l'arrache le cheminement menant à Beaucaire.

Soyons fou, tentons le passage le long du canal du Rhôna à Sète :

Le départ de la halte fluviale de Beaucaire est un peu glauque et dangereux sous le pont de chemin de fer, et nous continuons assez difficilement le long du halage, car l'herbe humide et grasse , ainsi que le fort vent du midi, freine passablement.

Nous laissons le halage à l'écluse de .. pour nous fourvoyer dans la pampa camarguaise, sur un chemin de tracteur.

Le paysage est certes magique, hors du temps et de la civilisation, mais ces gros nuages noirs qui drainent une pluie cinglante, et les roseaux penchant vers nous, ne sont pas très rassurant : mais ouf, l'option était la bonne, puisque nous arrivons dans la zone portuaire de Bellegarde.

Cette fois ci ; basta la galère, nous optons pour le civilisation et la grand' route de saint Gilles, d'autant plus qu'elle est munie de bandes cyclables.

Nous posons nos sacoches à l'hôtel Héraclée de Saint Gilles : Une bonne adresse à noter dans les tablettes du Claudio.