Sur la voie verte dite Docle Via, nous avançons de bon matin, à la fraiche, alors que la rivière Eyrieux meurt de soif..
Il est vrai que le paysage est sauvage et endorphinatoire, pris entre le désir d'avancer et celui de profiter de l'instant présent, nous arrivons au Cheylard.
Après un casse croûte sur l'herbe, les choses sérieuses débutent, puisque la pente se raidit, l'effort devient réel.
Heureusement le vent frais qui descend des monts d’Ardèche aide à supporter la pente qui se cabre vraiment à 13 km du fameux Gerbier de Jonc.
Bien que la forêt soit dense et procure une ombre bénéfique, c'est dans la douleur que finalement nous alimenterons un instant les sources de la Loire en compagnie d'une multitude de badauds.
Fuyant les marchands du temple, nous rejoignons Le Béage, par une jolie combe, puis Issarlès dans un hôtel vieillot mais accueillant.