Cyclotourisme : Vercors à Bicyclette : étape deux Gorges du Nan Cognin Malleval : 107 km

14-06-2007 maj 29-07-2016 Fiche contact

balade en Vercors les gorges du Nan le Vercors , à bicyclette svp Un vent violent balaye la contrée, semant branchages et feuilles sur la voie verte VV4 qui mène à Port Gervais.

L'endroit est désert, pas un seul cyclo à l'horizon, sauf deux biches qui traversent à quelques encablures.

Après 28 km de rouletage, fin de la sinécure, Cognin les gorges : il faut à présent s'employer pour se hisser à Malleval.

Dès la sortie de Cognin les gorges, la pente est rude, les choses sont donc claires, il faudra souffrir : et puis la pente devient plus raisonnable, raide mais non rédhibitoire, il suffit de mettre tout à gauche et de tourner les gambettes sans s'affoler.

Les fameuses gorges débutent après avoir passé la statue de la vierge; la route très étroite, le muret ridicule qui nous séparent du vide sidéral ne sont guère rassurants.

Heureusement les automobilistes affables nous laissent passer , car le risque d'affolement et de basculement est bien réel.

Et les gorges passées, la route s'élève dans la fraicheur de la forêt.

Nous marquons un arrêt buvette à l’auberge de Malleval , afin de prendre un peu la température des lieux et de l’établissement, pour un éventuel prochain séjour : "Et bien nous savons où ne pas loger " , puis nous filons tranquillement sur les 6 derniers kilomètres restant.

Ouf, le sommet apparait enfin après 16 km et 1200 m de delta H.

Lors de la descente vers le col de Romeyere, la vue s'étend sur la combe de Rencurel et les montagnes envirionnantes dont la couleur vert pomme des clairières ont un effet endorphinatoire.

Mais il est temps de manger un bocon, chez Caroline.

Nous ne nous laisserons pas abattre par une truite de la Bourne, un gratin dauphinois arrosé d'une bière.

La remontée en direction du plateau du Vercors, par les gorges de la Bourne est un vrai supplice, à cause du flot ininterrompu des bagnoles, venues prendre l'air pur des montagnes.

Stressé et fatigué, nous marquerons plusieurs arrêts.

Et puis du côté de Villard de Lans nous tombons par hasard sur une voie dite verte nommée GTV , les indications sont peu explicites, mais à l'instinct on se dit que la direction est correcte.

Bonne pioche juska Lans ; et puis il nous faut reprendre la grand' route qui plonge sur Sassenage et Grenoble.

La pente nous dispense de pédaler, bien lui en a pris, la circulation est intense, la faute est interdite.

Dents et fesses serrées nous arrivons enfin dans la vallée et attrapons non sans mal la vv4 pour rallier Voreppe où la pluie qui nous poursuit depuis le plateau, nous rattrape, nous obligeant à en-capoter.

Douche, branlette, télé et Dodo ..