Néanmoins , de belles vues sur le lac s’échappent à travers la frondaison, et les villages tranquilles.
Je ne sais si ce n'est la fatigue ou quelques balises manquantes, mais de nombreuses erreurs parcours nous contraignent à quelques tours et détours.
Voici Bienne que nous connaissons un peu : mais la zia .. n'est plus.
La ville est bien animée sous le coup de midi.
Ici la langue des teutons devient le parler ambiant.
Apres avoir avalé rapidement une pâtisserie dans un café de la Migros, nous reprenons la route le long de l'AAr en direction de Solothurn (Solure).
Comme lors d'un précédent passage, la ville en effeverscence se prépare à une fête musicale : Presentement nous ne visiterons pas, nous contentant de regarder, humer et photographier la ville et .. de filer comme des anglais.
Nous suivrons alors cette rivière, durant de longues heures, par un chemin attenant, tout en gravier et a bit boring comme on dit en français.
La pluie et l'orage qui nous tournent au dessus depuis un moment, se déchaîne tout à coup .
"Orage oh désespoir", A peine le temps de nous réfugier sous un avant toit pour laisser passer la fureur de zeus, et nous repartons sous une pluie fine et pénétrante.
Aarburg est atteint, après avoir traversé quelques bois un peu sinistres et inquiétants.
Juste le temps de jeter un œil à cette curieuse église qui domine la ville , nous posons sacoches dans un camping de la ville.
La faim serrant un peu l'estomac après cette débauche de kilomètres (151), une Pizza est nécessaire, arrosée d'une eau frizante, et agrémentée de quelques palabres avec un autre client batave, visiblement cyclo à ses heures aussi.
Nous serons , bercés par les trains, chargés de camions et l'autoroute une grande partie de la soirée et de la nuit.
Le conseil du jour : n'oubliez jamais vos boules Quies en voyage.