Nous quittons Bruno, notre hôte, à Valence, pour retrouver le Rhône au niveau de la pancarte 110 : 110 signifiant que le Rhône a débité 110 km de ses eaux depuis le Nord de Lyon.
Il suffit de passer le grand pont des Lônes remarquablement conçu pour que les cyclistes de tous poils puissent l’enjamber, et bonjour l’Ardèche.
Le vent de face, assez violent devient rapidement usant, les sacochards assez rares, mais les cyclotouristes locaux bien présent, et ceci est nouveau.
Peu avant Cruas, nous croisons un sacochard, un vrai, celui ci est anglais et vient d'Espagne pour s'en retourner chez lui, à bicyclette par ViaRhôna Bâle Amsterdam ;
Claudio ressort tout son mauvais anglais durant quelques minutes, et puis les deux étoiles filent l'une vers le Nord et l'autre vers le sud. "Have a good trip, bye bye l'ami..".
Nous mépriserons une fois de plus Cruas, Meysse et Rochemaure, que, promis nous visiterons un jour prochain ; c'est promis..
Mais nous cessons d'être un cyclo sauvage en conversant un bon moment avec un jeune entrepreneur , installé au niveau de la fameuse passerelle de Rochemaure : Celui ci loue des vélos electriques et propose une buvette bienfaitrice : Bravo à lui, et encourageons le.
Nous prenons quelques minutes afin de visiter très rapidement Viviers et obtenir quelques tuyaux à l’office du tourisme par Olivier Fid.. lui même ..
Mais, si aménagement intéréssant vient d'être réaliser à l'entrée de Viviers, évitant de couper la route pour se dirgier vers le sud, d'après Claudio le grincheux de service, il souffre de petits défauts facilement corrigibles : mais ce n'est que l'avis d'un grincheux..
Et puis, et puis, il faut filer car le temps s'écoule.
Nous ferons deux fois le tour de Bourg saint Andéol, pour la culture mais surtout pour dénicher une épicerie.
Nous marquons l'étape Au Robinson : "la stessa cameriera con cinque anni in piu."
Le patron est trés sympa mais victime de son succcès, ça devient un peu l'usine, pas le temps d'échanger plus de 3 mots de suite qu'il a fallu bien préparer entre deux plats et placer subrepticement.
Mais heureusement le rosé est gouleyant et l'Orezza rafraichissante.