Depuis l'hôtel : " demi tour droite " , et retour au centre ville de Narbonne,
nous n'allons tout de même pas louper la Robine !
Elle est en effet facilement repérable, c'est par un très fort vent de dos cette fois ci, que nous longeons ce canal entre herbes hautes et eaux, marais et mer.
L'endroit est phantasmagorique et désert, si ce ne sont quelques marginaux qui y ont posé leur tente.
Le long de ce canal, le chemin est roulable mais en restant concentré toutefois, comme en atteste une pierre mémoriale.
Nous y croisons quelques cyclistes vététistes ou sacochards.
A Port la nouvelle, cité industrielle, comme le susurre son nom, nous rencontrons le temps de deux phrases, un voyageur à bicyclette venu de Budapest : nous n'en saurons guère plus, le dialogue est bref, mon anglais étant pauvre et le cyclo voyageur sauvage.
Notre route ondule à présent le long de la rocade, interdite aux cyclistes.
C'est par une succession : de voies vertes, petites routes le long des plages et villages, zones de garrigues, que nous avançons en nous fourvoyant parfois, en direction de la chaine des Pyrénnées, que nous apercevons au loin.
Argeles ; nous tombons nez à nez avec le balisage EuroVélo huit, qui, ma foi est bien fait, le département ayant semble-t-il joué le jeu de ce projet.
Il est curieux de constater que ce parcours est identifié en pointillé, mais c'est la conséquence du mille feuilles administratif français.
Les stations balnéaires sont desértes en ce mois de septembre, pourtant la mer est d'un bleu attirant et le sable encore chaud, malgré une tramontane à déraciner même les roseaux.
Nous sommes reçus royalement à Elne chez Gabriel, que nous remercions comme il se doit.
Gabriel nous offrira en plus une brève visite du village et de sa curieuse église.